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Contribution au débat sur la pertinence de l'indépendance nationale
Pour joindre libération nationale et émancipation sociale manque un troisième joueur : l'indépendance de classe

Front commun femme-homme 20-mars-2010 13-07-07


Dans un soucis de concentrer la pensée dans un texte le plus court possible, je distingue l'histoire vivante des relations entre libération nationale, émancipation sociale et indépendance de classe, c'est-à-dire celle dont se souviennent les plus vieux militants ayant connu le gouvernement de l'Union nationale, de l'histoire ancienne, depuis la fondation de la Confédération jusqu'à la fondation de l'Union nationale en 1936, reléguée à l'annexe 1. De plus, les explications supplémentaires et commentaires, tout comme les références, se retrouvent dans les notes en fin de texte. Un clic permet d'y accéder et un autre d'en revenir.

La défaite péquiste traîne derrière elle son cortège de pleureurs et de déprimés analystes de la fin de l'histoire du peuple québécois. Projet de la génération soixante-huitarde, l'indépendantisme aurait été rejeté par la génération précédente du conservatisme canadien-français et par la suivante de l'égocentrique néolibéralisme cosmopolite, sans compter son rejet systématique par les non-francophones. Ce défaitisme signifierait-il ou que l'oppression nationale soit en voie de disparition ou que l'indépendance nationale ne soit plus la réponse stratégique pour la contrer ?

Le problème de ce pessimisme est ailleurs. Il relève de la stratégie pour la conquête de l'indépendance. L'impressionniste analyse générationnelle et ethnique ne masque-t-elle pas une jonction jamais faite, et inavouable par les faiseurs d'opinion de ce monde car il faudrait poser l'enjeu des rapports de classe, soit celle entre la question nationale et la question sociale à l'intersection de laquelle on trouve les puissances de l'« Argent » ? Et quel est le secret de cette jonction si ce n'est que le très majoritaire prolétariat fasse de la politique selon ses intérêts tant immédiats qu'historiques. L'indépendance de classe est la clef de la jonction de l'indépendance nationale et de l'indépendance face au capital.


Pour lire le texte complet :
L'indépendance, un projet global - alternatif

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Élections municipales de Montréal
Contre les partis réactionnaires, un front de gauche

Couple -- 50 000 logis
 
Les élections municipales montréalaises s’annoncent comme une tragédie où deux partis réactionnaires se disputent la « gouvernance » harcelé par un parti technocratique dit progressiste mais nullement de gauche.  Quant à la gauche, elle est aux abonnés absents mais commence à réaliser que son dédain de la chose municipale, depuis la dégénérescence du réformiste RCM du moment qu’elle eut conquis la mairie, doit être corrigé.  De Québec solidaire aux libertaires assemblées populaires autonomes en passant par le syndicat des cols bleus et les organisations populaires, surtout du logement, tous et toutes vont se mêler des élections mais, semble-t-il, sans candidatures et, selon toute apparence, en ordre dispersée.  S’il faut se résigner, peut-être, à l’absence de candidatures, ce qui réduit sensiblement la portée du message, il n’y a pas de raison que la gauche hétéroclite ne construise un front sur la base de quelques revendications clefs et d’une tactique (pré)-campagne misant autant sur l’action directe que sur les moyens traditionnels.


Pour lire le texte complet :

Élections municipales de Montréal-1