La folle invitation du Québec et Canada au Sommet de l’ambition climatique
Deux modèles de croissance de GES vers un sommet mondial par habitant


Moins de biens, Plus de liens


Parce que le Québec et le Canada seraient exemplaires mais non les ÉU et la Chine, leurs premiers ministres ont été invités au Sommet de l’ambition climatique ayant eu lieu à New York le 20 septembre, par le secrétaire général des Nations unies. Si le Québec émet par habitant moins de GES que les autres provinces canadiennes, le mérite en revient à la mobilisation nationale du peuple québécois des années 1960-70 qui a imposé l’hydro-électrification tous azimuts… sur le dos des peuples cri, innu et anichinabé et en bouleversant l’écologie de grandes rivières. C’est aussi le peuple québécois contemporain qui a gagné l’inacceptabilité sociale de l’exploration pétrolière et gazière… et l’échec de cette exploration, ce qui a valu au Premier ministre les louanges de Al Gore et cette invitation au Sommet de New York. Pour le reste, on repassera. 


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La folle invitation du Québec et Canada au Sommet de l’ambition climatique



Le GIEC des sols et de l’alimentation : le rapport décennal de la FAO
L’agroécologie contre la « révolution verte » et ses 31% des GES mondiaux

Agriculture biologique et jeunes

En décembre dernier, l’Organisation des Nations unies sur l’alimentation et l’agriculture (FAO) publiait, comme à chaque décennie, l’équivalent du rapport du GIEC portant sur l’état des sols et l’agriculture. Ce rapport recèle les mêmes points forts que celui du GIEC sur les diagnostics et les mêmes points faibles que celui portant sur les politiques en résultant, ce qui n’étonne pas de la part d’une organisation d’experts et de scientifiques mais redevable en dernière analyse aux États (FAO, L’état des ressources en terres et en eau pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde -- Des systèmes au bord de la rupture, Rapport de synthèse, 2021). De diagnostiquer le rapport (extraits avec des intertitres qui sont les miens)

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L’agroécologie contre la « révolution verte » et ses 31% des GES mondiaux



Projet de plateforme électorale 2022 de Québec solidaire
Maintenir la cible de réduction des GES à 67% et non la réduire à 45%

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Le projet de plateforme pour l’élection de 2022 du parti s’en tient à la cible du GIEC d’une baisse de 45% des GES à l’horizon 2030 par rapport à 2005 (ou par rapport à 1990 puisque par hasard les émanations de GES du Québec sont les mêmes pour les deux années). Rappelons que le congrès Solidaire de 2016 avait fixé une cible de 67% que le Conseil national du printemps 2018 a réduit à 45% pour motif d'urgence afin de se conformer au plan de réduction de GES de 2018 jamais ni discuté dans les instances de base du parti ni encore moins ratifié par un congrès ou un CN. Comme depuis lors le parti a renoncé à ce plan, le motif d’urgence a disparu et la décision du congrès de 2016 devrait être rétabli. (À remarquer que la cible de 67% est toujours celle inscrite au programme publié sur le site du parti à ce jour.) À tout le moins, le prochain congrès de novembre devrait être saisi du dilemme pour trancher d’autant plus que le programme, surtout pour des items de cette importance, relève statutairement du congrès.

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Pourquoi il faut maintenir la cible de réduction des GES à 67% et non la réduire à 45%


En termes de GES, d'étalement, de déficit public, de tarif de transport collectif
Le REM est une catastrophe qui livre le Québec au capital financier


Fini les hausses, place à la gratuité


Pour le transport en commun, le gouvernement de la CAQ a fait son lit. C'est le train aérien électrique et autonome, dit réseau express métropolitain (REM). Après le REM 1.0 en construction des Libéraux dans l'Ouest du Grand Montréal, c'est l'engagement pour le REM 2.0 de la CAQ dans l'Est de l'Île-de-Montréal avec promesses de REM 3.0 à Longueuil et Laval, de REM 4.0 sur la Rive-Sud et peut-être sur la Rive-nord. Après l'avoir boudé, toutes les municipalités veulent participer à la curée y compris Montréal qui malgré quelques critiques, fait son deuil de la ligne rose. Adieu ou presque métro trop coûteux et surtout les anti-char autobus en voie réservée et tramway. Ainsi se perpétuera le règne du véhicule privé, aujourd'hui à essence et demain hydroélectrique perpétuant l'étalement urbain de tentaculaires et énergivores banlieues de logements unifamiliales et en rangées dévoreuses des meilleurs sols agricoles du Québec.


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Le REM est une catastrophe qui livre le Québec au capital financier


Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030
Le ± 40% du capitalisme vert versus les ⅔ de l'anticapitaliste « prendre soin »



Planète bleue ou bien cuite


Le gouvernement de la CAQ « n’entend pas se doter d’une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre en phase avec les exigences de la science climatique pour l’horizon 2030. Non seulement un tel objectif est ''irréaliste'', mais une transition aussi ''radicale'' serait très dommageable pour l’économie québécoise. » (https://www.ledevoir.com/societe/environnement/572313/climat-pas-question-de-s-aligner-sur-les-recommandations-du-giec-affirme-benoit-charette?) La CAQ compte uniquement sur l'innovation technologique et sa généralisation au rythme de la maximisation du taux de profit et du lent amortissement rentable du capital investi : « En neuf ans, ce n’est pas vrai qu’on peut changer toutes les technologies et mettre en place, de façon crédible, cette transformation. » de dire le ministre de l'Environnement. Pour la CAQ, l'atteinte nettement insuffisante de la cible léguée par les Libéraux, 37.5%, représente un « effort colossal ». On a l'impression qu'est déjà en préparation une reculade à l'image de celle des Libéraux provinciaux qui ont livré en 2020 une réduction de 9% alors qu'ils s'étaient engagé vis-à-vis une cible de 20%.


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Le rebondissement du débat sur les cibles de réduction de GES pour 2030

Bilan du Conseil national de Québec solidaire de mai 2018
Projet de société soumis au «marché» mais possible brèche vers la rue

co2 dans le temps

Le débat clef du conseil national de la mi-mai, qui déterminait l’orientation générale du projet de société alternatif pour l’élection du 1
er octobre prochain, fut celui de la cible intermédiaire (2030) pour la baisse des émanations de gaz à effet de serre (GES). La direction du parti a déployé une grande offensive pour éliminer la cible de moins deux tiers décidée au congrès de révision du programme en 2016. Elle y a réussi avec en prime le maintien « temporaire » du marché du carbone durant un premier mandat Solidaire… le temps de faire l’indépendance. Comme pour se faire pardonner ce verticalisme à l’encontre d’un congrès fautif, lors du discours de clôture, le porte-parole homme a sorti du chapeau l’engagement de réduire de moitié les tarifs de transport en commun dès la première année du mandat.



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Bilan du Conseil national de Québec solidaire de mai 2018

La direction Solidaire rejette les cibles température de l'Accord de Paris
Elles relèveraient de l'autoritarisme causant une dépression économique !


Attention Planète

La direction Solidaire propose l’abandon de la cible intermédiaire (2030) de réduction des gaz à effet de serre (GES) du programme pour une cible indéterminée plus réduite qu’elle révélera, un de ses jours, sans être entérinée par un congrès, même pas par un conseil national. Sans vergogne, elle prétexte que ce petit coup d’État se justifie du fait que cette cible provoquerait rien de moins qu’une « dépression économique » et qu’elle relèverait « d’une méthode autoritaire et centralisée »! Pourtant cette cible découle en droite ligne des objectifs de température de l’Accord de Paris. Ce serait donc les cibles de l’Accord de Paris versus la démocratie et versus le bien-être social, rien de moins. On n’est pas loin ici de la chasse aux sorcières de la guerre froide contre les écologistes conséquents.

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La direction Solidaire rejette les cibles température de l’Accord de Paris

La cible GES2030 au menu du Conseil national de Québec solidaire de mai
Petit coup d'état en préparation pour passer à la droite des Libéraux

Justice climatique


La direction du parti tente d’utiliser le prochain conseil national de mai pour renverser la décision du congrès de révision du programme de 2016 en ce qui concerne la cible 2030 de réduction des gaz à effet de serre (GES) et la remplacer par une cible indéterminée que la direction du parti précisera plus tard mais qui sera nettement inférieure. Cette « proposition de dernière minute » avec un « court délai » pour la discussion est totalement illégal selon les règles normales de fonctionnement démocratique auxquelles se conforment les statuts du parti. Le congrès, lieu de la souveraineté du parti, détient la prééminence sur le conseil national. De même y a-t-il une procédure à suivre pour modifier le programme. Ainsi va le verticalisme électoraliste et la culture du secret qui a tenu dans le noir tant le comité thématique sur l’environnement et l’énergie que le nouveau réseau militant écologiste.


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Petit coup d’état en préparation pour passer à la droite des Libéraux

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Suite au congrès Solidaire de décembre 2017
Malaise dans le parti

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Aussitôt clos le congrès de Québec solidaire au début décembre, un duo de nouveaux militants de Québec solidaire Hochelaga-Maisonneuve prenait l’initiative d’une rencontre improvisée à laquelle participèrent près d’une dizaine de membres. S’en dégagea un malaise face à la qualité démocratique du congrès. Je reproduis certains extraits. Un autre malaise concernant cette fois-ci le contenu de la plateforme eu égard à sa partie sur l’écologie mais aussi concernant la démocratie surgit lors de la réunion du Comité thématique de l’environnement et de l’énergie (CTEÉ) au retour des Fêtes. Last but not least, un militant anticapitaliste du Canada anglais qui suit assidûment les activités de Québec solidaire a écrit un bilan du congrès dont la portée critique tranche avec le satisfecit pour ne pas dire le triomphalisme de la direction y compris son aile gauche, Presse-toi-à-gauche.


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Malaise dans le parti suite au congrès

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Canada-Québec : Le débat sur l’ALÉNA coince la gauche dans l’étau Trump
Piège protectionniste ou libre-échange anticapitaliste ?

Banque Scotia


Le « charme » du premier ministre canadien n’y peut rien. Face à l’ouragan Trump, la bourgeoisie canadienne retient son souffle et marche sur la ponte des pieds. Si la puissance hégémonique ne faisait pas jusqu’ici la comptabilité tatillonne de ses profits et pertes, dorénavant rabaissé au statut de premier parmi ses pairs, c’est America first. D’un libre-échangisme multilatéral, le président étasunien veut passer à libre-échangisme bilatéral, et non au protectionnisme comme souvent on le dit. Bien que le libre-échangisme du chef de file impérialiste a toujours été lesté d’une forte dose protectionniste comme l’illustre la cinquième ronde du conflit du bois d’œuvre depuis 1980. Cette ronde vaut au Canada un tarif punitif de 25 % qui comme toujours sera jugé illégal dans quelques années... à moins que les ÉU obtiennent la juridiction finale par les tribunaux étasuniens en cas de litige et non par ceux paritaires créés par l’ALÉNA (chapitre 19). Ce sont ces tribunaux opaques, sans appel et hors État, complètement biaisés dans l’intérêt des transnationales, que le Canada veut défendre bec et ongles.


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Piège protectionniste ou libre-échange anticapitaliste 

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La CDPQ adore pétrole et paradis fiscaux mais ne finance pas les aspects rentables d’un plan de sortie du pétrole

À vendre - système québécois

Consternée, mais sans que la gauche politique et sociale du Québec ne relèvent le gant, le peuple québécois découvre que la Caisse de dépôt et de placement du Québec (CPDQ) investit de plus en plus dans les entreprises liées au pétrole, particulièrement au pétrole sale, et non pas de moins en moins comme le font plusieurs fonds de placement aiguillonnés par la jeunesse universitaire. Cette mentalité de rentabilité maximum dut-elle détraquer la civilisation se conjugue à la propension de la CDPQ à placer ses sous de plus en plus dans les paradis fiscaux... se moquant du rapport de la députation, même libérale !, allant dans le sens contraire... au point d’émouvoir jusqu’au nouvel éditorialiste du Devoir. Décidément, la Caisse n’a plus de retenu au point de devenir une accapareuse de terres agricoles conjointement avec le larron Fonds de solidarité de la FTQ. Pareil comportement antisocial et anti-écologique ne mérite-il pas une faramineuse rémunération de ses dirigeants ?


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La CDPQ se fout des GES et adore les paradis fiscaux

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Centralité de la lutte climatique au Québec et au Canada
Mais l’alternative aux hydrocarbures reste le parent pauvre

Pétrole et feuille d'érable


Ce printemps, les plus impo
rtants partis se réclamant de la gauche tant au Québec qu’au Canada ont tenu leurs congrès. Ni la direction du NPD ni celle de Québec solidaire n’avaient souhaité que la question climatique, en mode radical, se pointe au rendez-vous. Les membres de ces partis en ont jugé autrement. Si le débat au congrès d’Edmonton en avril, centré sur la question des oléoducs charriant du pétrole bitumineux, a connu une résonance médiatique inattendue, celui au congrès de Montréal à la fin mai, centré sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) et sur les marché/taxe carbone, a subi un enterrement médiatique de première classe allant des monopoles médiatiques à la presse internet de la gauche Solidaire. En découle que la tâche première de l’heure de la gauche radicale et anticapitaliste consiste à « faire sauter le verrou médiatique » au Québec et à l’orienter au Canada vers l’alternative au pétrole bitumineux.


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Centralité de la lutte climatique au Québec et au Canada

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Bilan et perspective suite au congrès de Québec solidaire
Une brèche cruciale anti-GES devenue l’éléphant dans la pièce

Visage vert
À lire les médias à propos du congrès Solidaire, il est d’abord question de la fête du dixième anniversaire de fondation du parti, surtout de son enfilade d’appuis de personnalités avant tout artistiques et quelques uns internationaux. C’est à ce point que la porte-parole députée clame : « C’est fini, f-i-i, n-ni-ni, la marginalité ! » […] « Avec la notoriété qu’il [Xavier Dolan] a acquise, le fait qu’il ose, que vraiment, publiquement, il dise dans une vidéo qu’il appuie Québec solidaire, j’ai juste envie de dire… merci. » Disons poliment que la porte-parole ne lie pas le développement du parti à sa politique, à moins de parler de politique-spectacle, et à son enracinement dans les luttes sociales. Certes, si le parti avait eu l’appui du palmé d’or de Cannes en plus du lauréat de son Grand Prix, on aurait pu parlé de « convergence » entre politique et politique-spectacle.


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Bilan et perspective suite au congrès de Québec solidaire corrigé

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Congrès Solidaire des 27-29 mai
Le vrai débat, la cible GES, ou le faux débat, la Constituante


Québec solidaire et Indépendance
Paul Cliche a tout à fait raison d’affirmer que le mandat de la Constituante ne peut être qu’ouvert comme le prévoit l’actuel programme Solidaire. Tout autre option est anti-démocratique. Le problème c’est que le chemin vers l’indépendance rompt avec le ronron institutionnel même s’il comportera un moment institutionnel à temps voulu qu’on ne peut pas prévoir d’avance. Les fédéralistes l’ont compris depuis 1970 même si en 1995 ils ont failli se faire prendre les culottes baissées, à un « love-in » près, erreur qu’il ont légalement cadenassée en 2000. Ce cadre légal, tout comme toute menace de rétorsion financière ou d’invasion militaire, ne peut être empêché ou vaincu que par une ample, profonde et durable mobilisation populaire tout comme celle-ci a propulsé l’option indépendantiste au-devant de la scène historique durant la période très tumultueuse 1966-1976, sorte de grève sociale permanente, dont la dite Révolution tranquille (1960-1966) ne fut que l’antichambre.


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Le vrai débat, la cible GES, ou le faux débat, la Constituante

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Le congrès d’orientation de Québec solidaire de la fin mai 2016
Sortir de l’ornière constituante pour « sortir du pétrole »


Drapeau patriote sur fleurdelysé
Le congrès de révision programmatique de Québec solidaire de la dernière fin de semaine de mai 2016 se transforme, comme on pouvait le prévoir, en un congrès de ré-orientation du parti. Le défi vise à faire muer Québec solidaire d’honnête parti écologique de la bonne conscience distributive, cadenassé dans le 10% de l’électorat vertueux protestant contre les trois chevaliers de l’austérité crapuleuse et pétrolière, en un parti de gouvernement quitte à faire un stage dans l’opposition officielle. Font pression en ce sens tant l’histoire récente — dix ans après sa fondation, le PQ dirigeait le demi-État québécois — que la conjoncture du « débarrassez-nous des Libéraux » piégée dans la division des partis nationalistes impuissants devant le mur fédéraliste adossé au conservatisme du statu quo et au vote anglophone.


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Sortir de l'ornière constituante pour sortir du pétrole

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Le débat Québec solidaire sur la stratégie pour l’indépendance
Pour « sortir du pétrole »... et du faux débat constitutionnel

Père et enfant avec drapeau patriote 29-04-2006 12-35-49
Québec solidaire invite ses membres à « une journée de réflexion sur la souveraineté » en préparation de son prochain congrès. Y seront en débat « les questions reliées à l’établissement d’une constitution québécoise et son contenu, l’impact par rapport à la constitution canadienne ainsi que les aspects juridiques » puis « les questions reliées à la formation de l’Assemblée constituante, son mandat, son fonctionnement et le rôle de Québec solidaire. » Ne cherchez pas le mot ‘indépendance’ dans tout le texte de l’invitation, il n’y est pas. Quant au débat sur la stratégie vers la dite souveraineté — le peuple en berne peut choisir souverainement la soumission au fédéralisme — il est emprisonné dans la diptyque constitution/constituante.


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Le débat Québec solidaire sur la stratégie pour l'indépendance

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Quel débat prioritaire pour le congrès de Québec solidaire ?
Des cibles GES pour atteindre le plein emploi écologique

justice climatique et migratoire

Dans sa lettre au Premier ministre du Canada à la veille de la conférence de Vancouver des premiers ministres pour une entente pan-canadienne sur le climat, le Council of Canadians souligne que lors de la Conférence climatique de Paris « [l]e Canada a été un des premiers à vouloir limiter la hausse de la température mondiale à 1.5 degrés Celsius au dessus du niveau pré-industriel », cet objectif à s’efforcer d’atteindre étant sans doute le seul apport positif de cette conférence. Sauf que les résultats tangibles de la conférence de Vancouver montre encore une fois qu’en cette matière il y a loin de la coupe aux lèvres n’en déplaise au dirigeant d’Équiterre, le grand allié du Conseil du patronat au sein de SWITCH et le grand soutien des Libéraux fédéraux et québécois au sein du mouvement environnemental.


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Des cibles GES pour atteindre le plein emploi écologique

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À la veille du Conseil national de Québec solidaire
Pour les cibles du GIEC, pas d'écotaxes, pour la grève sociale


Belgique - grève

La proposition du climatologue anglais Kevin Anderson — cible de réduction de 80% des GES (par rapport à 1990) d'ici 2030 pour l'UE, et de 100% quelques années plus tard, afin d'être conforme au GIEC — correspond tout à fait à ce que dit l'IRIS au sujet du budget carbone du Québec soit qu'au rythme actuel d'émanation des GES, ce budget sera totalement dépensé d'ici 2037. D'où la nécessité minimum de maintenir tel quel les cibles chiffrées du programme Solidaire (40% en 2020, 95% en 2050) qui sont devenues en-dessous de ce qui est nécessaire car elles reflètent les objectifs du rapport de 2007 alors que la réalité depuis a été pire que le scénario le plus pessimiste du GIEC en 2007.


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Pour les cibles du GIEC, pas d'écotaxes, pour la grève sociale

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En pleine effervescence syndicale contre l'austérité
À la veille de l'échec de la Conférence sur le climat
Après des élections révélant un peuple québécois restant à gauche
Qu'attend Québec solidaire pour appeler à la grève sociale ?

Grève sociale printemps 2015


L'automne passe du chaud au froid et vice-versa. Le vote du Front commun pour la légale grève tournante de trois jours en octobre et novembre et celle nationale de trois jours au début décembre a été fort et généralisé. La préparation de la Conférence climatique de Paris s'enlise dans un projet d'accord loin du compte et multipliant les désaccords. L'élection majoritaire des Libéraux provoque soulagements et flottements d'espérance sceptique, mais avec un NPD restant bien implanté dans le Québec francophone, ce qui requiert de pousser à la roue. Les yeux braqués sur le débat parlementaire québécois, la direction de Québec solidaire se conforte dans un mélange d'abstention, de silence et d'attentisme. Si la lutte sociale contre l'austérité et celle contre les gaz à effet de serre (GES) ne l'émeuvent pas malgré la prochaine atteinte de leur paroxysme, la perspective d'accord électoral avec le PQ de PKP continue de la titiller malgré les avertissements des congrès.


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Qu'attend Québec solidaire pour appeler à la grève sociale 

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À la veille de la Conférence de Paris sur le climat, Québec solidaire capitule

Notre terre - notre bien commun

Peut-être avez-vous lu le communiqué de presse de Québec solidaire du 30 septembre concernant « ...la cible de réduction des émissions de GES ». Le problème de ce communiqué c'est que les cibles du programme de Québec solidaire n'y figurent nullement et qu'au contraire on cautionne la cible de 20% du gouvernement sous couvert de le critiquer parce qu'il ne prend pas les moyens de l'atteindre. Il y a de limites à la recherche éperdue de « consensus » jetant aux poubelles le programme du parti.


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COP21 -- Québec solidaire capitule