Pour la révolution éco-féministe et éco-autochtone du 'prendre soin'
Quelle base sociale anticapitaliste : progressiste ou prolétarienne ?

Même classe même combat et femmes


Depuis la fin 2018, la grande mobilisation des places amorcée à la fin 2010, particulièrement dans le monde arabo-musulman mais aussi en Europe du Sud et jusqu'en Amérique, est revenu hanter le monde sous la forme d'immenses manifestations récurrentes dans la rue centrées encore dans le même monde arabo-musulman mais aussi ailleurs après un passage à vide aux conséquences parfois terribles et qui durent dans plusieurs pays de la première mobilisation. Cette fois-ci, ces soulèvements se conjuguent, tout en restant en parallèle, avec la grande mobilisation pour le climat centrée sur l'Europe du Nord plus l'Italie et l'Amérique du Nord mais débordant sur le monde entier. Ils se conjuguent aussi avec l'amorce d'une vague de grèves féministes particulièrement en Europe du sud et en Amérique du sud. Ces immenses et résilientes manifestations, surtout aux portes de l'Union européenne, socialement et géographiquement très rassembleuses, interrogent le mouvement climatique capable d'impressionnantes mobilisations spasmodiques et simultanées dans plusieurs pays, soulignant par là son inhérent internationalisme, mais qui bien qu'aiguillonné par la jeunesse scolarisée ne s'enracine pas dans le prolétariat qui dans sa majorité habite loin des centres urbains et de leurs périphéries, et encore moins dans le prolétariat des pays dépendants.


Pour lire le
texte complet :

Quelle base sociale anticapitaliste -- progressistes ou prolétariat


Congrès de novembre de Québec solidaire
Inflexion nationaliste, tournant social-libéral et centralisation


Quel vert pour la planète


Le cahier de propositions pour le congrès de novembre de Québec solidaire a été publié à la fin août sur l'intranet du parti (Pour ceux et celles qui peuvent y avoir accès : https://api-wp.quebecsolidaire.net/wp-content/uploads/2019/08/co-2019-01-d01-cahier-de-propositions.pdf). On y trouve un pot-pourri dont l'essentiel sont des modifications au programme résultant de la fusion avec le petit parti nationaliste de gauche Option nationale, plus une modification non banale à sa partie écologique. S'y ajoutent des changements aux statuts provenant du développement soudain de l'aile parlementaire du parti suite à son relatif succès électoral d'octobre 2018 ce qui lui a permis d'acquérir la reconnaissance statutaire de l'Assemblée nationale sans compter une croissance importante du soutien financier étatique. Le parti a maintenant un peu moins d'une centaine de personnes employées et un budget millionnaire.


Pour lire le texte complet :

Congrès de novembre 2019 de Québec solidaire


Pour financer le tournant climatique : écotaxe ou réforme de la fiscalité ?
L'écotaxe est prisonnière du marché
des transnationales, et injuste ou inutile


Pas trop petit pour changer le monde

La direction de Québec solidaire, corroborée par le Conseil national, a demandé à la Commission politique dans le cadre de la révision du programme mise à l'ordre du jour du prochain congrès, d'élaborer une écotaxe qui remplacerait le marché du carbone prévu au Plan de transition du parti mais auquel le programme s'oppose. Il faudrait que cette écotaxe, qui par définition est une modification des rapports de prix du marché par une ou des taxes pénalisant les ou certains produits et services carbonés, ait la capacité de régler à temps la question climatique selon les paramètres du dernier rapport du GIEC (- 50% de GES net d'ici 2030 et -100% d'ici 2050). Comme Québec solidaire est un parti de gauche, cette écotaxe devrait être compatible avec la justice sociale.


Pour lire le texte complet :

L'écotaxe est prisonnière du marché des transnationales, et injuste ou inutile