La prise de conscience de l’extractivisme tout-électrique au Québec
Reste à l’arracher au tout-marché de l’État acquis aux transnationales

Autochtone contre mine


« Le Canada déclasse la Chine en tant que meilleur endroit au monde où bâtir une chaîne d’approvisionnement pour les batteries aux ions de lithium, selon un classement publié mardi dernier par la firme de recherche stratégique BloombergNEF », entre autres à cause « des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) » mais aussi par suite de « [l]’intégration de l’industrie canadienne avec le secteur automobile américain ». Est-ce ce succès néolibéral qui en réaction entraîne une prise de conscience des milieux écologiques du Québec que l’extractivisme tout-électrique ne nous sort nullement du pétrin de l’extractivisme des hydrocarbures. On le constate dans l’évaluation que font quatre médias du récent rapport de « L’état de l’énergie 2024 » des HEC qui reste cependant dans le cadre de l’économie de marché. Heureusement, ce biais est quelque peu corrigé par l’analyse percutante de l’IRIS sur la puissance de l’industrie automobile contre lequel des femmes de science esquissent timidement les prémisses d’une société sans « char ».


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La prise de conscience de l’extractivisme tout-électrique au Québec


Oui, on peut réduire de 55% les GES d’ici 2030 pour ne pas dépasser 1.5°C
Baisse drastique de l’énergie en réalisant l’indépendance à gauche toute

Justice environnementale

La prise de conscience de la catastrophe climatique se généralise tout comme le pessimisme de ne pas pouvoir la contrer… pour le plus grand bénéfice des pompiers-pyromanes. Tirant partie de l’éco-anxiété qui booste le réflexe de retour à la normale postpandémique et l’insécurité énergétique découlant de la guerre contre l’Ukraine, les ténors capitalistes proposent un réinvestissement immédiat dans les hydrocarbures dont les gaz à effet de serre (GES) seront absorbés par des technologies d’émissions négatives (captation et séquestration de GES lors de leur émission ou provenant directement de l’air ambiant). Comme d’une part ces nouvelles infrastructures de production ne pourraient pas être théoriquement amorties sur le long terme et que d’autre part ces technologies de captage-séquestration ne sont pas matures en plus d’être risquées et très dispendieuses, s’ouvrirait pour le capital un nouveau et gargantuesque champ d’investissement… en autant qu’il soit subventionné à fond de train par l’État. On devine la contrepartie d’austérité si ce n’est austéritaire qui en découlerait.


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Oui, on peut réduire de 55% les GES d’ici 2030 pour ne pas dépasser 1.5°C


La cible GES 2030 de 178% des FTQ, Oxfam, Greenpeace. Équiterre, etc.
Une nécessaire cible internationaliste à la recherche… de la gauche 
RBC - Bombe climatique

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Tout comme la pandémie Covid-19, le dérapage climatique est une affaire mondiale

À son congrès de novembre, Québec solidaire adoptait en urgence une cible de réduction des gaz à effet de serre (GES) de 55% tendant vers 65% pour 2030 par rapport à 1990, ce qui en langue de bois politique signifie 55%. Il l’a fait à son corps défendant parce qu’une brochette d’organisations nationales québécoises et canadiennes sous le chapeau de Réseau Action Climat Canada davantage réputées pour leur positions modérées, à la veille de la COP26, réclamait une cible interne de 65% comme moyen terme d’une cible globale de 178% (Oxfam-Québec, COP26: François Legault doit faire ses devoirs sur le climat, 28/10/21). Vulgarisé sur une seule feuille multicolore, cette cible se justifiait en affirmant qu’« à l’échelle internationale, la juste part du Québec requiert également une coopération internationale, surtout avec les pays du Sud pour soutenir leurs réductions des émissions de GES » (Réseau action climat, La juste part du Québec dans la lutte pour les changements climatiques).

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La cible GES 2030 de 178 pour cent des FTQ, Oxfam, Greenpeace. Équiterre, etc