Extrême-droite


Le huit mars a vu l’émergence de la grève féministe dans maints pays
Pour résister à l’(extrême-)droite et requinquer la lutte climatique

Grève féministe
 
Empêcher l’humanité de glisser sur la pente raide du déboulement vers la terre-étuve alors qu’elle marche en funambule sur son étroite bordure exige dès maintenant la mise en branle d’un mouvement de masse mondial.
La mobilisation de la journée des femmes du 8 mars à travers le monde, de par intersectionnalité, y contribue. D’autant plus que depuis quelques années, inspirées de la première grève féministe en Islande en 1975, ces manifestations se sont doublées de grèves dans maints pays, notamment en Espagne et en Argentine mais aussi en Suisse et cette année en Italie et en France. Reprenant son souffle après la Marche mondiale des femmes du tournant du siècle, « [l]a déflagration du mouvement #MeToo en 2017 (grâce aussi aux flammes courageusement allumées et entretenues par les féministes les années précédentes) a réussi à réintégrer le féminisme comme un cadre d'action acceptable dans l'espace public. »


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Le huit mars a vu l’émergence de la grève féministe dans maints pays


La mobilisation des camionneurs-artisans à la remorque de l’extrême-droite
Miroir inversé du refus de la politique covid-zéro de la gauche

zero covid

Le mouvement des camionneurs-artisans en est un d'extrême-droite qui carbure — c'est le cas de le dire — à la frustration populaire due à la gestion néolibérale pandémique tout-pour-l'économie-rien-pour-la-santé-et-vivent-les-morts par les gouvernements fédéral et des provinces du Canada.


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La mobilisation des camionneurs-artisans à la remorque de l’extrême-droite


Le mouvement des camionneurs-artisans est dirigé par l’extrême-droite
Son attrait est un signal fort de l’échec de la gauche sans stratégie anti-covid

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Il ne faut pas sous-estimer les courants extrême-droitistes qui encadrent et dirigent politiquement cette mobilisation en remorquant les personnes tannées et frustrées par des politiques gouvernementales déficientes ayant mis le sauver-l'économie avant la santé publique. Cette extrême-droite, que les Bernier, Scheer et Duhaime ont su reconnaître comme les leurs, agit par l’intermédiaire de petits propriétaires camionneurs-artisans qui en imposent par le symbole macho de leurs camions tonitruants et intimidants. La police laisse faire sur ordre des autorités politiques qui vont récupérer le tout pour justifier le laxisme de leur meurtrière gestion pandémique tout-économie tout en prétendant se réclamer de la science.
Les abonnés absents de toute cette affaire c'est la gauche qui, au-delà de critiques ponctuelles pertinentes, a été à la traîne vis-à-vis les gouvernements. Jamais, quand c'était le temps, n'a-t- elle proposé une stratégie covid-zéro qui aurait été un début de restructuration économique pro-climat en redirigeant massivement, définitivement ou temporairement, les travailleuses non essentielles vers la production et surtout les services essentiels à commencer par le secteur public. Encore aujourd'hui, il ne suffit pas de dénoncer le couvre-feu et de proposer un ticket pro-restaurant mais de réclamer qu'une bonne partie de ces travailleuses non-essentielles soient recyclée dans la vaccination, les résidences de personnes âgées, les hôpitaux, les écoles, le soutien aux personnes isolées et mal prises avec un salaire et conditions de travail à l'avenant. Telle est la liberté solidaire et non celle d’exploiter et d’opprimer.

Marc Bonhomme, 31 janvier 2022
www.marcbonhomme.com ; bonmarc@videotron.ca