La planète s'invite


Non pas 50 000 ou 150 000 (?) mais un maigre 5 000
Pourquoi l'échec de la manifestation du Jour de la terre ?

Planète en grève


La grande manifestation du Jour de la terre du 27 avril à Montréal (album de photos
ici) s'est avérée un flop monumental avec 5 000 personnes et non 50 000 ou peut-être 150 000 comme celles citoyennes de novembre 2018 et mars 2019. Cette différence béante ne peut s'expliquer par la seule météo. Pourtant l'ensemble du mouvement syndical tout comme les 450 groupes communautaires organisés en front commun étaient sensés y avoir convié leurs membres. L'effet du coup d’envoi émotif de novembre suite à l'été caniculaire et le caractère international de celle de mars n'y étaient certes pas mais l'actualité braquée sur les inondations aurait dû compenser. La volonté de mobilisation des organisations sociales n'y était pas.


Pour lire le texte complet :

Pourquoi l'échec de la manifestation du Jour de la terre 

Une grande mobilisation pour la justice climatique... mais sans plan alternatif
Québec solidaire, pour le capitalisme vert, se substitue au mouvement


Temps chaud

La grande mobilisation "en faveur de mesures plus musclées pour contrer les changements climatiques aura lieu, le samedi 27 avril [à Montréal], et les grandes organisations syndicales invitent leurs membres à être de la partie"  Avec ses trois points de départ et l'appui de centaines d'organisations écologiques et populaires, elle promet d'être imposante. Elle clôturera la Semaine de la terre laquelle a débuté par le grand encerclement de l'Assemblée nationale à Québec par 5 000 personnes ce lundi le 22, ce qui sera suivi d'un tas d'activités durant la semaine. Le mouvement La Planète s'invite... qui chapeaute toute cette mobilisation répond à l'appel de cette jeune suédoise, que les grands de ce monde tentent de coopter jusqu'ici sans succès. Elle nous invite à paniquer, et non à se nourrir de faux espoirs, pour que les émanations de GES diminuent de moitié d'ici 2030... cible qui cependant admet une hausse des températures bien au-delà de 1.5°C après 2050 en espérant que l'humanité sous gouverne capitaliste se rattrapera à coups de puits naturels et artificiels de gaz carbonique et d'énergie nucléaire malgré le grand risque du dépassement d'irréversibles points de bascule.


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Québec solidaire, pour le capitalisme vert, se substitue au mouvement