écosocialisme


Pendant que la maison brûle, la COP28 joue au pompier-pyromane
À la faillite de l’extractivisme vert répond la lutte de classe internationaliste

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La COP28 débutant le 30 novembre à Dubaï dans les Émirats arabes unis [ÉAU] aura comme une de ses tâches de faire le bilan des engagements nationaux pris à la COP de Paris en 2015, ce qui ne promet guère selon l’ONU. « Les Nations unies ont lancé un avertissement avant le sommet crucial sur le climat de la COP28 qui s'ouvrira la semaine prochaine aux Émirats arabes unis : le monde est sur la voie d'un réchauffement "infernal" de 3 °C » (Damian Carrington, World facing ‘hellish’ 3C of climate heating, UN warns before Cop28, The Guardian, 20/11/23). Faut-il s’en surprendre ? « ADNOC [l’entreprise pétrolière national au cœur des ÉAU sous la gouverne du président de la COP28] a les plans d'expansion les plus ambitieux de toutes les entreprises du monde à l’encontre de l’objectif net-zéro en matière de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. […] les champs pétroliers et gaziers des Émirats arabes unis, gérés par l'État, brûlent du gaz pratiquement tous les jours, alors qu'ils se sont engagés il y a 20 ans à mettre en place une politique de zéro brûlage systématique » (Damien Carrington, World facing ‘hellish’ 3C of climate heating, UN warns before Cop28, Down to Earth, The Guardian, 23/11/23).


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Pendant que la maison brûle, la COP28 joue au pompier-pyromane

Jeter le français avec l’eau sale de l’identitarisme, une erreur suicidaire ?
Il y faudrait une résurrection de la lutte pour l’indépendance écosocialiste

Climat change


Dans l’extrait de son livre publié par la revue québécoise Actualité, Francine Pelletier fait le constat que la jeunesse québécoise non seulement rejette de plus en plus fortement l’option indépendantiste mais aussi tendanciellement la culture québécoise portée par sa langue française en faveur d’un « penchant anglophile ». Le nationalisme québécois, péquiste ou caquiste, est d’abord porté par les gens âgés ou d’un certain âge. On peut penser que pour ces derniers il y a là la nostalgie d’un âge d’or d’un Québec prospère et progressiste qui, cependant, loin de se replier sur soi s’ouvrait au monde. Vient à l’esprit l’impact d’Expo 67. Ce renouveau nationaliste faisait le ménage du vieux nationalisme canadien-français assis sur la religion et la tradition tout en ayant soin d’en préserver et enrichir la culture s’exprimant essentiellement en français.


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Jeter le français avec l’eau sale de l’identitarisme, est-ce une erreur su...idaire

La folle invitation du Québec et Canada au Sommet de l’ambition climatique
Deux modèles de croissance de GES vers un sommet mondial par habitant


Moins de biens, Plus de liens


Parce que le Québec et le Canada seraient exemplaires mais non les ÉU et la Chine, leurs premiers ministres ont été invités au Sommet de l’ambition climatique ayant eu lieu à New York le 20 septembre, par le secrétaire général des Nations unies. Si le Québec émet par habitant moins de GES que les autres provinces canadiennes, le mérite en revient à la mobilisation nationale du peuple québécois des années 1960-70 qui a imposé l’hydro-électrification tous azimuts… sur le dos des peuples cri, innu et anichinabé et en bouleversant l’écologie de grandes rivières. C’est aussi le peuple québécois contemporain qui a gagné l’inacceptabilité sociale de l’exploration pétrolière et gazière… et l’échec de cette exploration, ce qui a valu au Premier ministre les louanges de Al Gore et cette invitation au Sommet de New York. Pour le reste, on repassera. 


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La folle invitation du Québec et Canada au Sommet de l’ambition climatique



La nouvelle normale des extrêmes climatiques crée un appel d’air écosocialiste
Pour dompter la bête convergent grèves du secteur privé et Front commun [...]

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« Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre » écrivait le philosophe Spinoza à l’aube du siècle des Lumières. Cette folie décriée par Hansen se comprend à l’aulne des lois du capitalisme qui comme jamais enserrent l’humanité au point d’étouffer jusqu’à cette superficielle démocratie parlementaire qui sert de succédané à celle réelle de la direction des affaires du monde, économie et science compris, par le peuple travailleur. On la nommait socialisme avant que la catastrophe staliniste du XXe siècle ne vienne briser cette grande espérance au point que le social-démocrate capitalisme keynésien ait pu s’y substituer comme grande illusion. Ce capitalisme dit progressif est une contradiction dans les termes. Soutenu par une économie de guerre permanente doublée d’un toxique consumérisme engluant prolétariat et État dans l’étau de la dette permanente, il a fini par s’enliser dans sa contradiction profit versus bien-être. Il en fut balayé par le néolibéral « capitalisme pur » du consensus de Washington. Ce dernier, à coups d’endettement faramineux masquant une austérité permanente, a pris le relais du consumérisme des dite trente glorieuses (1945-1975) pour plonger le monde dans l’enfer climatique annonçant à brève échéance la fin de ce monde ouvrant la voie aux austéritaires extrêmes-droites fascisantes.


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La nouvelle normale des extrêmes climatiques crée un appel d’air écosocialiste


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Brochure du « Réseau écosocialiste » … qui oublie l'écologie
Un cours d'anticapitaliste 101… sans exproprier le capital


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On s’attendrait de la part d’une organisation se nommant « Réseau écosocialiste » (RÉ) que l’épine dorsale de sa brochure (24 pages) soit la crise écologique, noyau dur de la crise de civilisation du XXI siècle. On s’attendrait à une analyse « écosocialiste » débouchant sur une stratégie de rupture anticapitaliste, en premier lieu une expropriation du capital financier, permettant d’appliquer un programme limitant la hausse de la température terrestre à 1.5°C d’ici 2100 par rapport au niveau de 1990 comme le préconisent les Accords de Paris. On s’attendrait, par conséquent, à un soutien du programme Solidaire de réduire les gaz à effet de serre (GES) des deux tiers d’ici 2030 par rapport au niveau de 1990 et à son corollaire, la dénonciation du marché et de la taxe carbone. On s’attendrait à une sévère critique de la proposition de plateforme électorale venant de la direction du parti, laquelle plateforme évacue ces revendications clefs pourtant confirmées au congrès de révision du programme de 2016. Et on se rappelle, avec consternation, que le coordonnateur d’alors du RÉ était intervenu contre toute mention de cibles GES au programme !


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Manifeste du « Réseau écosocialiste »… qui oublie l’écologie