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« Idle no more » et le jeûne de la chef d’Attawapiskat
Une invitation d’alliance des peuples opprimés et du prolétariat
 Le grand timonier harper

Il ne faut pas sous-estimer l’importance politique du jeûne de la chef autochtone d’Attawispiskat qui s’inscrit dans le mouvement « Idle no more ».  Il n’attire pas l’attention des grands médias anglo-canadiens pour rien.  L’article d’opinion du Toronto Star ci-contre en explique l’importance d’un point de vue « canadien ».  Le commentaire de Noami Klein dans le Globe and Mail, journal « par excellence » de la bourgeoisie canadienne, aussi traduit ci-contre, met à nue la portée réactionnaire de la crudité rentière de l’insertion de la bourgeoisie canadienne dans la globalisation néolibérale.  Du point de vue du peuple québécois, la pertinence politique en est décuplée puisque qu’il s’agit aussi on ne peut plus clairement d’une question d’oppression nationale ce qui en démultiplie les enjeux de justice sociale et écologiques.  Il appartient aux grandes organisations politiques et sociales du Québec, qui se réclament de la gauche, du féminisme et de l’indépendance nationale, de s’emparer de toute urgence de la lutte immensément courageuse de cette femme autochtone.  Il faut saisir la balle au bond. 
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Idle no more

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Fondation de l’Assemblée populaire autonome de Montréal (APA-M)
Le défi de garder vivant l’élan du printemps érable

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Dimanche, le 9 décembre 2012, aura lieu la fondation de l'assemblée populaire autonome de Montréal (APA-M).  Les APA de quartier ont été à l'origine des manifestations de casseroles au temps fort du printemps érable.  Un bon nombre d'entre elles se sont maintenues.  En plus des enjeux et des initiatives spécifiques à chaque quartier, plusieurs de leurs militantes et militants en sont venus à la conclusion que certains enjeux nécessiteraient un regroupement montréalais (et même national si c'était possible) pour établir un rapport de forces capable de modifier les ligne de démarcation, par exemple à propos de l'annulation des charges et amendes découlant de la répression policière et judiciaire durant le printemps érable, ou encore pour la gratuité scolaire ou encore la lutte contre la contre-réforme de l'assurance-emploi, etc..  Seule une telle APA aurait la crédibilité d’établir des relations avec d'autres organisations et coalitions partageant des objectifs similaires. 

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Fondation de l'APA-M

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Pour se libérer du capital financier et un budget de plein emploi écologique
Une réforme fiscale de 15 milliards $

L’Institut de recherche et d’information socio-économique (IRIS), dans un document donné en référence sur le site de Couragepolitique.org, fait d’excellentes suggestions à court terme basées sur toute une série de récentes demandes de mouvement social malheureusement oubliées avec la venue de la crise économique qui pourtant les rend encore plus pertinentes. Il suggère sept milliards $ de nouveaux investissements sociaux dont deux pour la santé, un peu plus pour l’éducation, un peu moins d’un milliard pour la construction de 50 000 logements sociaux, ce que Québec solidaire avait repris du FRAPRU dans sa plate-forme électorale de 2008 (IRIS, « D’où vient la “crise’’ des finances publiques », mars 2008, pages 6-7).

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Pour se libérer du capital financier

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Faut-il aussi condamner les roquettes du Hamas ?

 Boycott

J’ai récemment publié une critique du communiqué de presse de Québec solidaire concernant les bombardements israéliens sur la bade de Gaza.  Un camarade de Québec solidaire m’a répondu pour contester ma critique, spécifiquement pour condamner l’usage des roquettes du Hamas.  Comme j’estime que cette question controversée est peut-être la grande pierre d’achoppement bloquant le déploiement de l’indignation dans la rue, je vous fais part de ma réponse à la suite de la critique de ce camarade.
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Faut-il aussi condamner les roquettes du Hamas

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Note sur le budget du PQ et la réplique de Québec solidaire
Plus à droite que les Libéraux tout en rassurant sa base

 Bannière Turcot
L’atteinte immédiate de l’équilibre budgétaire prime tout, malgré le contexte de déprime économique, malgré l’annonce des Conservateurs de retarder leur propre échéance.  Le ralentissement des dépenses hors remboursement de la dette, qui nécessitera des coupures réelles étant donné l’inflation, est deux fois pire que celui des Libéraux, de 4 à 2%.  Le PQ est plus pressé que les Libéraux, et aussi vite que la CAQ, pour diminuer la dette non seulement en n’abolissant pas comme promis le « Fonds des générations » mais plutôt en affectant à son remboursement de précieuses ressources tout en diminuant les dépenses d’infrastructures alors que ralentissement économique et urgence écologique commandent le contraire.  Cerise sur le gâteau, le PQ s’en remet aux grandes entreprises pour sauver l’économie en réinstaurant un cadeau fiscal pour les grands projets que les Libéraux avaient supprimé, en reconduisant tel quel le plan Nord qui perd seulement son nom et en faisant « passer le crédit d'impôt remboursable sur les salaires des employés en recherche et développement de 17,5% à 27,5% pour les entreprises qui ont plus de 75 millions en actifs » (La Presse, 22/11/12).
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Note sur le budget du PQ et la réplique de Québec solidaire

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Photos de la manifestation de l’ASSÉ contre la marchandisation de l’éducation


Selon le site web de Radio-Canada :
« Malgré le gel des droits de scolarité, le mouvement étudiant québécois a poursuivi la tradition mensuelle établie au printemps dernier en participant à la manifestation du 22 novembre. Des milliers [de trois à quatre mille selon mon évaluation très risquée, NDLR] d'étudiants ont répondu à l'appel l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) pour réclamer la gratuité scolaire.
« La manifestation s'inscrivait en outre dans une semaine d'action internationale contre la “marchandisation de l'éducation”.
La marche, amorcée en après-midi au square Victoria s'est terminée à la place Émilie-Gamelin vers 16 h 30. L'escouade antiémeute du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) était sur place pour surveiller le déroulement de la manifestation, qui a été déclarée illégale dès ses premières minutes en vertu d'un règlement municipal parce que l'itinéraire n'avait pas été fourni aux autorités.
« Comme au plus fort de la crise étudiante, le SPVM a indiqué qu'elle serait “tolérée si aucun acte criminel n'est commis”. Les policiers n'ont par ailleurs procédé à aucune arrestation.


Pour voir l’album de photos : 22 novembre 2012

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Prise de position de Québec solidaire sur les bombardements israéliens
Un pacifisme asymétrique qui refuse de prendre parti

Jeune femme au drapeau

La prise de position de Québec solidaire ne rompt pas avec le pacifisme du NPD.  Elle n’est que l’expression d’un pacifisme asymétrique qui reste sur le même plan que celui symétrique du NPD.  Québec solidaire dénonce « l’escalade de la violence » des deux partis en affirmant en entrée de jeu que « Les tirs de roquettes sur les civils en Israël et le bombardement de Gaza par l’Armée israélienne doivent cesser ».  Il s’ensuit l’invocation d’une possible « bonne foi » d’Israël et la mollesse de la critique de la position grossièrement pro-Israël du gouvernement Conservateur.

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Un pacifisme asymétrique qui refuse de prendre parti

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Deux mille personnes manifestent à Montréal en solidarité avec Gaza

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Environ deux mille personnes de tous les âges, dont une grande proportion d’origine arabe, ont manifesté ce dimanche à Montréal en solidarité avec les Palestinien-ne-s de la bande de Gaza.  On y revendiquait la fin des bombardements mais aussi de celle du blocus qui fait de ce territoire une prison à ciel ouvert sur lequel l’armée israélienne tire à volonté. 

Pour voir l’album de photos : 18 novembre 2012

Pour lire le texte complet : Deux mille personnes manifestent à Montréal en solidarité avec Gaza

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Les anticapitalistes de Québec solidaire dans l’impasse
 
Rejeter le « front populaire »*
Construire le « front uni »* 

 Drapeau patriote dans la foule
Le regroupement des anticapitalistes de Québec solidaire devient la dernière mode.  Après Alternative socialiste, collectif de ce parti membre du Comité pour une internationale ouvrière (Grève étudiante et élections québécoises 2012: La prochaine étape, 8/10/12), c’est à Gauche socialiste (Gs), autre collectif membre de la Quatrième Internationale, aussi d’origine trotskyste, d’y aller de sa proposition (Regrouper la gauche écosocialiste de Québec solidaire, 23/10/12).  Tous deux constatent, à divers degrés, une forte tendance sociale-libérale (voir l’annexe 1 pour une explication de la terminologie) de Québec solidaire, particulièrement mise en évidence lors de la récente campagne électorale.  Ce social-libéralisme imposerait un  rassemblement qui n’aurait pas été nécessaire auparavant.  Le premier le fait à partir de principalement l’analyse de la conjoncture du « printemps érable », y compris des dernières élections, le second à partir surtout de la conjoncture mondiale.  Ce qui conduit Alternative socialiste à privilégier l’indépendantisme, mais sans lien évident avec son analyse, et Gs l’écosocialisme, mais sans en passer par la médiation  de comprendre la réalité nationale.  Personne n’essaie de décortiquer la petite histoire récente de la gauche politique québécoise, ce qui semblerait couler de source si le but est d’articuler la gauche anticapitaliste au sein de Québec solidaire.  On y vérifierait l’absence de la lutte du courant anticapitaliste contre celui social-libéral dominant Québec solidaire et l’UFP auparavant.  Voila l’éléphant dans la pièce. 
 
* « Front populaire » et « Front uni » sont expliqués dans le corps du texte

TABLE DES MATIÈRES

Le PQ, néolibéral ou social-libéral ?
page 2
Un Québec solidaire social-libéral depuis le début, si ce n’est bien avant
page 3
Un « front populaire » piégé  avec la direction sociale-libérale de Québec solidaire
page 7
D’un suicidaire « front uni » avec le PQ…
page 8
… à un nécessaire « front uni » avec la direction sociale-libérale de Québec solidaire 
page 10
Au cœur du regroupement anticapitaliste : l’indépendance contre les banques
page 12
La méthode ACIDE
page 14
Gs ne rompt pas avec l’étapisme
page 16
Que faire ?  
page 19

ANNEXES
1-Néolibéralisme, social-libéralisme, antilibéralisme et tutti quanti
page 21
2-Françoise David n'avait rompu ni avec le néolibéralisme ni avec le fédéralisme
page 23
3-Amir Khadir : pour le syndicalisme, contre le libre-échange, pour l’indépendance ?
page 24

Pour lire le texte complet :

Les anticapitalistes de Québec solidaires dans l'impasse

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Lendemains de grève étudiante et d’élections — bis
Une victoire à la Pyrrhus n’est pas une victoire
 
« Si nous devons remporter une autre victoire sur les Romains, nous sommes perdus ». (Pyrrhus 1er, roi d’Épire, 279 a.J.C.)
 

« Merci à Serge Leclerc »

Alternative socialiste (AS) d’affirmer d’entrée de jeu de son bilan du printemps érable (Bilan du mouvement étudiant, Presse-toi-à-gauche, 16/10/12), « [l]a principale leçon du mouvement étudiant est que la lutte paie. C’est l’ampleur du Printemps Érable qui a poussé le Parti québécois de Pauline Marois à annuler la hausse des frais de scolarité et abroger la loi 12. » Quelques phrases plus loin, AS renverse la vapeur.  Il faut, dit-elle,
« …réfléchir aux raisons ayant empêché ce « mouvement historique » d’être la « victoire historique » tant attendue. […]  [U]ne fenêtre de possibilités […] est désormais en train de se refermer. […] Or, si la contestation ne se généralise pas, le mouvement de contestation s’essoufflera, comme c’est le cas en ce moment. »  
 
AS nous dit que le printemps érable « a démontré que la lutte de classe est bel et bien une réalité au Québec » sauf que :
« [a]u chapitre des mots d’ordre, celui de ‘grève sociale’ lancé par la CLASSE, n’est demeuré qu’un vœu pieux. Il n’a pas seulement été rejeté du revers de la main par les directions syndicales (ce qui n’est pas surprenant), mais aussi par la base syndicale de la CSN, de la FTQ et de la CSQ ainsi que par l’ensemble de la population. »
 
Pour combler la mesure, AS nous assure que ce printemps a causé « l’élévation de la conscience politique » sauf que :
« [o]n se retrouve avec un Parlement plus à droite que jamais », que « la population durant le conflit étudiant n’ont [sic] jamais montré un appui de plus de 50% à la lutte contre la hausse des frais de scolarité » et que « le mouvement ouvrier québécois ne présentait pas et ne présente toujours pas la conscience politique adéquate pour adopter un tel moyen de pression [la grève sociale] face aux attaques néolibérales. »

Pour lire le texte complet :

Victoire à la Pyrrhus

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Alternative socialiste a mille fois raisons :
Rassembler les anticapitalistes contre « …le discours de QS [qui] ne se distingue pas vraiment du libéralisme de gauche »



Alternative socialiste (AS), collectif de Québec solidaire membre du Comité pour une internationale ouvrière d’origine trotskyste, y va d’un bilan électoral sans l’articuler cependant avec un bilan de la lutte étudiante (« Perspectives à la suite des élections québécoises », Presse-toi-à-gauche, 9/10/12).  Ce bilan vise juste à maints égards malgré cette faille majeure qui l’amène à ne pas prendre en compte la défaite (temporaire ?) de cette grève muée en mouvement social.  Or cette défaite était le principal but réussi de l’élection estivale.  Cette omission amène AS à minimiser la critique de Québec solidaire, qui a profité de la grève, tout comme le PQ, sans aucunement contribuer à son renforcement (voir mon texte, « La grande illusion de la victoire », Presse-toi-à-gauche, 9/10/12).  AS met cependant le doigt sur le social-libéralisme de la direction de Québec solidaire s’appuyant sur un nombre de plus en plus grand d’adhérents « à carte » davantage influencés par le discours médiatique que les militant-e-s.  AS dégage de cette analyse la nécessité de « [l]’unité de la gauche anticapitaliste ».

Pour lire le texte complet :

Alternative socialiste a mille fois raisons

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Lendemains de grève étudiante et d’élections
La grande illusion de la victoire

 

La veille des élections, les associations étudiantes grévistes, sous le poids de la répression (plus de 3 000 accusations), d’une session perdue si la grève reprenait et d’une division sur la tactique électorale, mettaient fin à la grève malgré l’absence de toute entente et malgré la recommandation de la CLASSE, la plus militante des associations, à continuer.  Difficile d’y voir autre chose qu’une défaite.  Après les élections du 4 septembre, le gouvernement minoritaire du PQ annonça la satisfaction des revendications étudiantes, soit les gel des frais de scolarité, à l’indexation au coût de la vie près.  Suite à cette annonce, qui reste à confirmer dans les faits et surtout à pérenniser, se firent entendre des cris de victoire.  Plus les acteurs sociaux sont modérés, particulièrement ceux hors Québec, plus ces cris sont tonitruants.  Même la CLASSE, avant de se déclarer en dormance, a fini par suivre le courant tant bien que mal. 
Pour lire le texte complet :

Lendemains de grève étudiante

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Les élections québécoises
La gauche aide la droite à vaincre la rue et à liquider la lutte pour l’indépendance
 


Faut-il ajouter que la satisfaction de la bourgeoisie est grande même si elle n’a pas gagné le gros lot, soit un gouvernement Libéral ou au moins caquiste, ce qui lui paraissait de toute façon hors d’atteinte au moment du déclenchement des élections.  Tant à Toronto (Alexandre Shields, Menotté, le gouvernement Marois inquiète moins le milieu des affaires, Le Devoir, 6/09/12) qu’à Ottawa (Marie Vastel, La minorité du PQ soulage Ottawa, Le Devoir, 6/09/12), les satisfecit débordent et la bourse est rassurée.  À sa façon déformée, l’attentat meurtrier perpétré par un homme d’affaires anglo-québécois lors de la soirée électorale du PQ dénote la peur viscérale d’un diabolisé indépendantisme vomie par plusieurs grands médias anglophones.  La victoire patronale était en fait acquise avant même la journée des élections.  La bourgeoisie a pleinement réussi à combiner illusion électoraliste et répression pour infliger une défaite au mouvement étudiant. (Mon article, La résilience étudiante interpelle les partis, à commencer par Québec solidaire, Presse-toi-à-gauche, 31/08/12), même si ce sont les Libéraux qui ont semé et le PQ qui, in extremis, moissonne une amère récolte.



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Les élections québécoises


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La résilience étudiante interpelle les partis,
à commencer par Québec solidaire

 


On pouvait considérer donquichottiste la persistance des neuf mille grévistes de l’UQAM et des deux mille de l’Université de Montréal, sur les trente mille étudiantes et étudiants qui détenaient toujours un mandat de grève.  Il est cependant indéniable que leur combat est celui de la démocratie contre la répression.  Ces associations dûment reconnues ont ou avaient un mandat non équivoque de continuer le grève.  De l’autre côté, la loi 12, ex-78, qui crée le contexte de l’intervention policière à l’Université de Montréal, même si elle ne sera pas nécessairement utilisée, est un déni pratico-pratique du droit d’association et du droit de grève, ce qu’a reconnu l’officielle Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec (Radio-Canada,
La commission des droits de la personne condamne la loi 78, 19/07/12).
 
Pouvait-on qualifier d’irréaliste leur décision prise à l’encontre de toutes les associations de cégeps et de plusieurs associations universitaires ?


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La résilience étudiante interpelle les partis

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Québec solidaire malgré tout


 
Les trois partis néolibéraux sous la bannière bleu royal, comme le remarquait la porte-parole femme de Matane-Matapédia à la conférence de presse de présentation de la candidate de ce comté, ne méritent que le rejet du peuple québécois tant de par leur bilan, y compris celui de l’ancien ministre de l’éducation du PQ aujourd’hui chef de la CAQ, et leur base sociale affairiste que de par leurs plate-forme électorales. Celles-ci sont surdéterminées par l’atteinte à court terme de l’équilibre budgétaire et par celle de la réduction du fardeau de la dette publique, par des degrés divers de corruption, par des politiques sociales mêlant parcimonie et démagogie et par leur nationalisme identitaire à saveur nauséabonde. 
 
Par défaut, Québec solidaire apparaît le bon choix.  Même si sa plate-forme ne confronte en rien la dictature sous-jacente de la finance et des transnationales qui empêcheraient ou pervertiraient l’essentiel de sa réalisation, et que son discours électoral réellement existant émascule ses propositions les plus antilibérales, elle est nettement plus à gauche et consistante que ses concurrentes. 


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Québec solidaire malgré tout

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Le cadre financier et le plan vert de Québec solidaire
Se sortir du piège du capitalisme vert en se démarquant du PQ


Gabriel Nadeau-Dubois à Rimouski

 
Les points d’orgue de la plate-forme de Québec solidaire, tels que révélés par les cinq slogans sur les affiches électorales, ne se démarquent pas de la plate-forme péquiste sauf pour la gratuité scolaire (Sortir, de toute urgence, la campagne de Québec solidaire de l’ornière péquiste, mon blogue, 5/08/12).  Après des publicités télévisées où Québec solidaire se présente comme le parti des 99% contre le 1% mais sans annoncer aucune mesure spécifique, la direction du parti concrétise sa plate-forme dans un cadre budgétaire lequel soutient son « plan vert ».  Force est de constater que les différences par rapport au PQ, loin d’être négligeables, sont d’ordre uniquement quantitatif et sur les modalités même si la pratique très néolibérale du PQ au pouvoir rend peu crédible leurs quelques engagements progressistes.  


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Cadre financier et plan vert


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Sortir, de toute urgence, la campagne de Québec solidaire de l’ornière péquiste


 
La majorité des cinq engagements de la campagne de Québec solidaire (Engagements électoraux, site web du parti) pourrait être reprise par le PQ.  Pour ajouter l’injure à l’insulte, un des engagements joue le jeu du capital financier qui cherche, depuis la crise de 2007-2008, la caution de l’État.  Last but not least, la liaison avec la lutte étudiante rate sa transformation en mouvement social.    Pourtant, plusieurs éléments de la plate-forme (Plate-forme, site web du parti), aussi insatisfaisante soit-elle à bien des égards (Mon article « Un regard sur le Congrès de Québec solidaire d’avril 2012 », ESSF, 30/04/12), permettent facilement de se démarquer du PQ, tout en gardant les cinq mêmes thèmes.  Si Québec solidaire ne veut pas devenir un faire-valoir de gauche du PQ, en faisant comme si existait le pacte avec ce parti dont la chef péquiste n’a pas voulu, il est plus que temps de faire un virage encore possible.  À moins que le réel objectif de la direction de Québec solidaire soit de se laisse porter par le dit « vote stratégique » du « Débarrassons-nous des Libéraux » propre au système uninominal à un tour, ce qui donnerait, au mieux, deux et seulement deux député-e-s sur 125. 


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La campagne de Québec solidaire se démarque à peine de celle du PQ

Réponse à A. Tremblay


La grève sociale, l’enjeu déterminant de cette élection

 
A. Tremblay rejette l’appel à la grève sociale de la CLASSE parce qu’il serait déconnecté de la société québécoise.  La CLASSE a certainement ses penchants anarcho-syndicalistes, que je signale et critique dans mon essai (et en partie corroborée par son porte-parole que je cite), mais elle représente l’aile la plus militante, fort nombreuse, de la jeunesse étudiante.  Elle n’est pas seule à appeler à la grève sociale.  Je cite un militant de la CSN qui témoigne de la spontanéité du dernier congrès pour cette option mais comme celle-ci n’était pas organisée, la direction a pu passer outre sans encombres.  Et que dire de la multiplication des « assemblées populaires autonomes (APA) » (GRIP-Concordia, Les assemblées populaires et autonomes de quartier (APAQS), Presse-toi-à-gauche, 31/07/12) où cette option est fort populaire comme le montre l’exemple d’Hochelaga-Maisonneuve.  Par son aile militante et manifestante s’élargissant sans cesse, la société québécoise en est rendue à poser la question de la grève sociale.  On s’attendrait, élections ou pas élections, que Québec solidaire, comme parti du Québec militant et combatif, soutienne cet appel peu importe ce qu’il adviendra de la grève étudiante.


Pour lire le texte complet :

L'enjeu de la grève sociale

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La très prochaine campagne électorale au Québec

Promouvoir la grève sociale contre les politiques néolibérales sur horizon d’indépendance à gauche



Manif du 22 juillet à Montréal, Dehors les néolibéraux ; Source : Radio-Canada


N’importe quel jovialiste d’extrême gauche qui, il y a à peine un an, aurait déclaré la possibilité d’une grande manifestation de plus de 200 000 personnes contre les politiques néolibérales, encore plus trois à la suite, et d’une manifestation de plusieurs dizaines de milliers de personnes, peut-être 80 000, en pleine canicule durant les vacances de la construction de la fin juillet (Valérian Mazataud, Pas de vacances pour les carrés rouges, Le Devoir, 23/07/12) aurait été déclaré fou furieux. Sur cette lancée, la CLASSE est déjà en campagne électorale à travers le Québec pour faire « un appel à la grève sociale » (Nous sommes avenir – Manifeste de la CLASSE, juillet 2012). Québec solidaire et son aile gauche, quant à eux, sortent à peine de leurs vacances politiques pendant que les Libéraux et le PQ multiplient annonces électoralistes et joutes médiatiques en prévision d’une campagne électorale d’un mois qui sera déclenchée tout probablement le 1er août pour se tenir le 4 septembre. La possible dialectique grève étudiante / élections dans le contexte répressif de la loi 78 rend tout possible, de l’explosion sociale à la défaite stratégique en passant par un non lieu remettant à plus tard l’enjeu central de la grève sociale.

Pour lire le texte complet :

Une campagne électorale pour promouvoir la grève sociale


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Pour aboutir à la grève sociale
L’auto-organisation doit vaincre le contrôle bureaucratique

 

Pour parodier une expression célèbre du révolutionnaire corrompu Danton, on pourrait dire que le mot d’ordre de tous les bureaucrates du monde, sociaux-libéraux ou antilibéraux, pourrait être « Il faut du contrôle, encore du contrôle, toujours du contrôle. »  Pour ces messieurs et quelques dames, leur bête noire c’est l’auto-organisation populaire.  La CLASSE, où l’influence libertaire est forte mais pas au point d’avoir marginalisé celle des militantes de Québec solidaire, tant s’en faut, semble fonctionner sur la base de réunions fréquentes d’assemblées générales locales discutant les mandats et les délégations à une assemblée fédérative tout aussi fréquente… quoique la fermeture abrupte des cégeps grévistes jusqu’à la mi-août, l’impératif économique du travail étudiant estival et la médiatisation du porte-parole homme ont pu émasculer cette rigueur démocratique. 
Tel n’est généralement pas le cas des organisations syndicales et populaires, et de Québec solidaire, où la démocratie formelle se combine avec un verticalisme dur ou doux sous la houlette de grandes ou petites bureaucraties.
Pour lire le texte complet :

Pour aboutir à la grève sociale

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Les élections complémentaires d’Argenteuil et de Lafontaine
Une victoire « carré rouge » contre la corruption et la réaction

 

Une claire victoire du PQ, une toute aussi claire défaite pour les Libéraux et la CAQ lesquels, en plus, ce sont nuis l’un l’autre dans Argenteuil.  Un prix de consolation pour Québec solidaire dans Lafontaine où il triple son score relatif très bas au départ, les Verts qui stagnent et Option nationale qui ne décolle pas.  Un taux de participation des plus modeste.  Le PQ obtient à peine davantage que le pourcentage de votes lors de l’élection générale de 2008.  Il gagne, malgré tout, pour la première fois de son histoire le comté semi-rural et fortement francophone d’Argenteuil à la périphérie nord-ouest du Montréal métropolitain.  Cette incongruité s’explique avant tout par un significatif recul du vote relatif des Libéraux dans les deux comtés par rapport à chacune des trois dernières élections générales depuis l’an 2000, et aussi d’un recul similaire de la CAQ, qui a avalé l’ADQ, par rapport à celui-ci lors de l’élection générale de 2007 dans Argenteuil.
Pour lire le texte complet :

Les élections complémentaires

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Grève sociale ou Coalition Parti Québécois-
Québec Solidaire-Option Nationale ?



 
Voilà que renaît pour une énième fois l’appel pathétique de l’union de la dite « gauche », ou est-ce l’union des soi-disant « souverainistes », contre les Libéraux.  Ensemble, tant la gauche du PQ (Marc Laviolette et Pierre Dubuc, Pour éviter le piège à ours de Charest, Le Devoir, 4/06/12) que ses indépendantistes « purzédurs » (Pierre Curzi, Appel à la nation québécoise, Le Devoir, 5/06/12) en passant par son courant écologiste (Mélissa Guillemette, Appel à l’unité des souverainistes, Le Devoir, 4/06/12), pour conjurer la catastrophe appréhendée d’un quatrième gouvernement Charest, en appellent à l’unité « gauche-souverainiste-écologiste » Parti québécois-Québec solidaire-Option nationale (PQ-QS-ON). 
 La mathématique électorale paraît imparable, l’évocation de la stratégie Libérale du pire apparemment convaincante, le rejet de tout possible débouché politique de la grève étudiante, total.  On trouve, sur le site de Presse-toi-à-gauche, trois réponses convaincantes sur le caractère droitier du PQ mais sans remise en cause de son indépendantisme autrement que par sa dilution droitière et, surtout, sans non plus de perspective politique à la grève étudiante autrement qu’une force d’appoint à Québec solidaire, en autant qu’elle dure.  

Pour lire le texte complet :

Grève sociale ou Coalition PQ
 

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Une première « assemblée des casseroles » dans
Hochelaga-Maisonneuve


 

Une centaine de personnes, de tous les âges et avec équilibre des genres, se sont réunies durant plus de deux heures pour former le « comité des casseroles » d’Hochelaga-Maisonneuve.  La prise de parole fut très large autant pour les femmes que pour les hommes.  On a pu constater une grande diversité des motivations, de l’aménagement du quartier jusqu’à la lutte contre le néolibéralisme en passant les politiques du gouvernement Charest… et le gouvernement Charest lui-même, sans oublier les revendications étudiantes et, bien sûr, la loi matraque.  Le sujet qui a cependant retenu le plus d’attention fut le thème de la grève sociale, tellement qu’un des cinq comités formés porte sur ce thème. 
Pour lire le texte complet :

Une première réunion

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Grève étudiante du Québec
Le gouvernement rompt les négociations



À aucun moment durant ses négociations qui ont duré quatre jours, le gouvernement Libéral n’a voulu ni remettre en question un tant soit peu son cadre financier ni discuter d’une remise en question de quelque élément que ce soit de sa loi matraque.  Il a bien voulu envisager une baisse marginale des frais de scolarité mais il aurait fallu qu’elle soit financée par une baisse concomitante des crédits d’impôt applicables aux frais de scolarité.  C’était prendre d’une main pour donner de l’autre.
Pour lire le texte complet :

Le gouvernement rompt les négos

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Pour un Québec anticapitaliste et indépendant
Québec solidaire à l’épreuve de la grève étudiante
 

 
La grève étudiante, dans la foulée du mouvement Occupy/Occupons et de la grève étudiante chilienne, et à son image, se transforme en début de soulèvement social.  Ce faisant, elle met à l’épreuve le mouvement social organisé, particulièrement les syndicats et les partis politiques.
TABLE DES MATIÈRES
Le PQ, un parti (petit)-bourgeois mal ajusté à l’intransigeance ultra-libérale page 2
Québec solidaire, un parti écartelé entre sociaux-libéraux et antilibéraux page 3
L’Assemblée constituante : une stratégie en continuité avec celle du PQ page 4
Pour une stratégie anticapitaliste à la fois québécoise et canadienne page 5
Une indépendance contre les banques et pour le plein emploi écologique page 6
Consensus et vedettariat page 7
Encore l’étapisme, toujours l’étapisme page 8
Occupons-Montréal : tension entre lutte des classes et indépendance page 8
Le nouvel espoir de la grève étudiante page 9
D’un mouvement étudiant à un début de soulèvement social page 9
L’impératif de la grève sociale
page 10
La quotidienne désobéissance civile des casseroles
page 11
La perspective oubliée de l’indépendance page 12
Entre casseroles et négociations, entre la rue et l’électoralisme page 13



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La grève étudiante et Québec solidaire

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Grève étudiante
Une heureuse initiative

 

Ce soir, dans Hochelaga-Maisonneuve, nous étions quelques centaines à avoir pris la rue, sans compter ceux et celles restés sur les places et sortant sur les balcons et les trottoirs.  Ce qu’il y avait de nouveau, cependant, c’est un tract distribué par un groupe de jeunes invitant à une « assemblée des casseroles ». Quelque soit les chances d’aboutir d’une telle initiative, c’est tout à fait la chose à faire maintenant.  On ne peut qu’espérer que de telles initiatives se prennent ailleurs et qu’elles vont éventuellement se coordonner. 
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Une heureuse initiative

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La grève étudiante du Québec
Entre casseroles et négociations



 
« Merci à Serge Leclerc »



Le phénomène des « casseroles », provenant d’une initiative des réseaux sociaux, prend de l’ampleur.  À travers le Québec, particulièrement à Montréal, des dizaines de milliers de personnes se rassemblent chaque soir dans des parcs et carrefours vers 20 heures, sans compter les manifestations de sympathie tout au long des rues sur les trottoirs et les balcons, puis pour une bonne partie d’entre elles s’emparent des rues jusque tard dans la soirée.  Il y a là une autre émanation du génie tactique de la jeunesse pour sortir de l’impasse, faute de grève sociale, par le moyen d’une désobéissance civile socialement acceptable élargissant la mobilisation géographiquement à tout le Québec, même non gréviste, et socialement à toutes les catégories sociales et générationnelles.  S’y ajoute la marginalisation des casseurs au point d’obliger les forces policières à encadrer sans presque aucune arrestation ces manifestations pourtant illégales selon la nouvelle loi matraque.  Reste qu’il a déjà eu environ 2 000 personnes arrêtées dont une bonne majorité était pacifique. 

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La grève étudiante -- casseroles

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Plus de 200 000 personnes manifestent contre la loi matraque, la hausse des frais de scolarité… et bien autre chose

 

La troisième grande manifestation des 22 du mois a, comme les précédentes, dépassé les 200 000 personnes.  L’unité des trois fédérations participantes à la grève a été maintenu tout en défiant la loi ce que ne voulait pas les deux fédérations les plus modérées.  Grâce à une astuce, la CLASSE, la fédération la plus radicale, tout en ne respectant pas le trajet communiqué à la police par les deux autres fédérations, en a respecté le point de départ et le point d’arrivée.  Par la même astuce, elle a démontré sa très supérieure capacité de mobilisation par rapport au très modeste contingent de l’Alliance sociale, regroupant les centrales syndicales et les fédérations modérées.  Une poignée de casseurs, en unité dialectique avec la police si l’on peut dire, a tenté, en vain, de coopter la manifestation à leurs propres fins mais les uns et les autres ont succombé à la loi des grands nombres.  En soirée, au passage des manifestantes qui prolongeaient le plaisir, « plusieurs personnes, sur leur balcon, se sont mises à cogner sur des casseroles. Il s'agit d'un mouvement populaire lancé sur l'Internet au cours du week-end, qui reprend un moyen de contestation utilisé en Argentine. » (Radio-Canada)

Pour voir l’album de photos : 22 mai 2012


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Plus de 200 mille une troisième fois enrichi

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Loi matraque contre toute la société québécoise
Pour le 22 mai, grève sociale de 24 heures… ou plus

 

On voit cependant mal comment même une super manifestation — il y en a déjà eu une de 200 000 le 22 mars sans compter celle du Jour de la Terre de 250 000 le 22 avril — changera le rapport de forces ni non plus quelle type de désobéissance civile par des groupes de commandos, même de quelques milliers, pourrait le faire sans provoquer une escalade de la répression et de la judiciarisation qui ne mènera nulle part.  Dans tout ce brouhaha, le sujet tabou de la grève sociale n’a pas été invoqué jusqu’ici… surtout pas par les directions syndicales.  Elles ont bien promis d’être de la manif du 22 mai, un jour de semaine propice à la présence des grévistes mais non des syndiqués.  Pour cela, profitant du grand émoi de l’heure, il faudrait un appel à la grève sociale dont la direction de la CSN a le mandat d’organiser depuis deux ans.

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Loi matraque contre toute la société québécoise

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Un mouvement des Indignées bloqué dans les lieux de travail

 

Le 15 mai marque l’anniversaire du début du Mouvements des Indignées en Espagne, héritier du Mouvement des places du printemps arabe et matrice de celui européen et, par la suite, étasunien et canado/québécois l’automne suivant sous le nom de Occupy/Occupons.  Cette fin de semaine, des milliers de personnes commémorent ce mouvement en réinvestissant tous ces lieux symboliques occupés il y a quelques mois… et au Québec en le prolongeant par la grève étudiante.
L’article d’Esther Vivas ci-joint en démontre la portée et les limites.  Si ce mouvement a démontré le début du commencement de la fin de la passivité apeurée de la majorité silencieuse, il n’a pas encore réussi à pénétrer le saint des saints de la machine à profits, soit les lieux de travail… mais non, au Québec, les lieux d’étude.  D’où son reflux suite à son incapacité à se transformer, pour l’instant, en mouvement gréviste de grande ampleur.  C’est la raison d’être, au Québec, de l’impasse actuelle de la grève étudiante.

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Priorités
Le 15 mai

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Photos de la manifestation intersyndicale du Premier mai à Montréal





Trois manifestations ont ponctué le 1er mai à Montréal… plus celles ailleurs au Québec… plus les blocages de cégeps le matin (trois en ce matin du 2 mai). Celle anticapitaliste en partance du Vieux Montréal comme celle intersyndicale dans Rosemont, loin du métro, comportaient chacune quelques milliers de personnes. La base étudiante militante se retrouvait en grande majorité à la manifestation anticapitaliste tandis que celle syndicale comportait avant tout les contingents sdicaux habituels, des groupes de femmes, un groupe d’accidentés du travail, de petits groupes d’origine grecque et iranienne et les contingents de trois partis (NPD, ON, QS) dont celui de Québec solidaire était le plus nombreux.
Comme on pouvait s’y attendre la manifestation anticapitaliste a retenu l’attention médiatique à cause de l’habituelle dynamique entre police provocatrice et répressive et la petite minorité de casseurs de type black block qui joue le jeu des forces policières. Reste qu’il n’y a pas eu à proprement parler de « violence » mais plutôt de la casse si on met dans une catégorie à part les affrontements avec la police. Quant à la manifestation syndicale, ce fut la routine et le manque de perspective habituels alors que pour renverser le rapport de force il faudrait de toute urgence une grève sociale. Nulle part le sujet tabou ne fut abordé soit dans les discours soit dans les slogans. Pourtant, loin du Grand Montréal, de Gatineau et de Sherbrooke, deux cégeps cessaient leur grève.
Peut-être que le ralliement en train d’être organisée à Victoriaville contre la réunion du parti Libéral, où l’on attend des dizaines de milliers de personnes, relancera-t-il la lutte étudiante à un niveau supérieur. Sans grève sociale, et plus encore, cela est peu probable. De toute évidence, le gouvernement sent qu’il pourrait remporter la mise et il ne lâche pas le morceau pendant que le niveau de mobilisation reste cependant assez substantiel pour empêcher FEUQ et FECQ de faire des concessions sur l’essentiel bien que s’aventurer sur la voie de propositions de coupures, au lieu de proposer une hausse d’imposition des profits ou du capital comme le fait la CLASSE, est glisser sur le côté droit du chemin.
Quant à l’élection rapide, il semble que le prudent parti Libéral hésite à jouer quitte ou double sans compter le danger, pour la bourgeoisie, d’une combinaison des urnes et de la rue dont l’effet politisant pourrait être dramatique/fantastique. De plus, l’exercice du pouvoir a ses attraits que l’on veut prolonger le plus longtemps possible. Sauf qu’il est tentant de jouer la tranquillité hors grand Montréal — les bastions montréalais anglophones et allophones Libéraux y sont sûrs, et sans doute aussi en Outaouais et à Sherbrooke — où le terrain plus favorable au PQ et à la CAQ pourrait être conquis par une campagne de type Sarkozy faisant appel à la loi et l’ordre. On se dit que les Libéraux doivent observer de près la campagne de droite extrême du président sortant français.

Pour voir l’album de photos : 1er mai 2012

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Congrès de Québec solidaire – jour 1
Appuyer la lutte étudiante pour mieux la laisser tomber

 

Malgré un lyrique récital à trois voix à propos de la lutte étudiante, la seule perspective offerte par le député Solidaire était la représentation de la lutte étudiante dans les urnes lors de la prochaine élection.  Le point majeur de la soirée, celui sur la conjoncture politique, était ouvert par un panel de quatre présentations (FFQ, CSN, AQLPA, SSJB).  Aucun représentant étudiant sous prétexte de ne pas offenser personne en privilégiant une fédération aux dépens des autres !  Alors pourquoi inviter le président de la CSN aux dépens de la FTQ, CSQ ou FIIQ ?  Pourquoi inviter une représentante de l’AQLPA aux dépens de Greenpeace ou d’Équiterre ?  Réponse : Parce que la direction de Québec solidaire n’a pas voulu inviter un représentant étudiant pourtant nombreux parmi ses rangs même si la CLASSE, la fédération la plus représentative et combative des grévistes, en plus d’être la cible du gouvernement Libéral, aurait difficilement consenti à déléguer quelqu’un étant donné un fort courant libertaire anti-parti en son sein.

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Congrès

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Le temps de la grève sociale est arrivé
À Québec solidaire de prendre l’initiative d’y inviter

 


La rupture fallacieuse des négociations avec les fédérations étudiantes démontre on ne peut plus clairement que le gouvernement Libéral ne veut rien concéder.  Le prétexte de la dite violence se retourne contre le gouvernement suite à la claire mise au point de la CLASSE distinguant l’atteinte à la personne de l’atteinte à la propriété et de la légitime défense et tout en préservant son mode de décision démocratique.  Tant la résilience gréviste que la capacité de riposte dans la rue maintiennent l’unité des fédérations tout en redonnant à la CLASSE son rôle central.  Quelques écoles secondaires ont déclenché une grève de quelques jours.  Reste que plus de deux mois de grève proactive par le tiers du milieu étudiant post-secondaire n’a pas suffi pour tout simplement préserver le statu quo, car le gel des frais de scolarité, ce n’est que ça.

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Le temps de la grève sociale est arrivé

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Photos du rassemblement du Jour de la terre

 


Voilà peut-être la plus grande manifestation jamais tenue dans l’histoire du Québec qui rivalise avec celle du 22 mars organisée par les trois fédérations étudiantes.  Deux records à la suite, voilà un révélateur d’une mue politique en gestation dont Occupons-Montréal a été le précurseur.  L’intransigeance du gouvernement Libéral envers le mouvement étudiant, s’enfouissant dans le sillon de la réactionnaire politique économique et écologique du gouvernement Conservateur, commence à faire trembler certains ténors de la bourgeoisie, appuyée par leurs intellectuels organiques, qui souhaiteraient une trêve suivie d’un sommet de l’éducation.

Pour voir l’album de photos : 22 avril 2012


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Photos du rassemblement du Jour de la terre

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Photos et commentaires de la manifestation « Pour un printemps québécois »



Si le chiffre de la CLASSE peut paraître quelque peu élevé — je risquerais 20 000 —  le décompte de cinq à six mille de Quebecor relève de la désinformation.  La présence étudiante, certes nombreuse, était minoritaire.  Les contingents syndicaux (surtout d’enseignant-e-s et de la FIIQ) m’ont paru relativement peu nombreux tout comme ceux des groupes populaires.  Il s’agissait d’une manifestation citoyenne où les affiches artisanales étaient abondantes mais moins que lors des manifestations étudiantes proprement dites. 

Pour voir l’album de photos : 14 avril 2012

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Manif étudiante populaire du 14 avril 2014

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Produire autrement




La seule résistance à la décadence capitaliste ne donne pas automatiquement une alternative laquelle doit en être une de plein emploi écologique renonçant à supprimer inégalités et pauvreté par la croissance.  La grève étudiante québécoise, en affirmant que l’éducation est un investissement social et non individuel quitte à rattraper les prétendus gagnants par une réforme fiscale digne de ce nom, incarne la résistance de toute une société au pourrissement Conservateur/Libéral tout en récusant de facto, dans la rue, les fausses alternatives sociale-libérale ou nationaliste des NPD/PQ.  À son congrès plate-forme de la fin avril, Québec solidaire serait en mesure d’apporter une réponse programmatique aux aspirations de la révolte étudiante qui a déjà prouvé sa résilience quelque soient les gains ou pertes dans l’immédiat, tout dépendant de l’appui syndical par au moins une grève sociale de 24 heures, promise par la CSN, laquelle ne paraît pas sur les écrans radar pour l’instant. 

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produire autrement

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Priorités proposées de la plate-forme électorale de Québec solidaire
Québécois (sans –es) urbains de souche d’abord !


Relativement peu d’instances ont participé au processus d’amendement et de priorisation de la plate-forme électorale de Québec solidaire.  Peut-être parce que ce processus manquait totalement de souplesse.  Le résultat de la priorisation relève du nationalisme étroit des quartiers urbains réduits à leur seule dimension habitation.  Les amendements le moindrement  substantiels aux priorités sont peu nombreux.  Les assemblées pré-congrès et le congrès plate-forme ont du pain sur la planche pour redresser la barre, en particulier pour revoir les priorités, quitte à déconstruire l’étouffant critère de sélection.
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Priorités

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Le gouffre entre budget Libéral et lutte étudiante appelle une mobilisation syndicale dans la rue



CAQ et PQ ont fait une critique de droite du nettement pro capital budget Libéral, claire dans le premier cas, ambiguë dans le deuxième.  Québec solidaire l’a critiqué à gauche mais sur la base d’un budget alternatif qui ne rompt pas avec le néolibéralisme.  Si c’était là le point de départ des prochaines élections, il n’y aurait rien pour galvaniser l’espérance d’un autre monde.  Surgissant du printemps arabe, il y a eu le mouvement Occupons/Occupy qui est venu changer le fond de l’air, un air qui sent désormais la lutte de classe et la démocratie.  La plus grande manifestation jamais vue dans l’histoire du Québec depuis des lustres est venu le confirmer.  Mais le gouvernement Libéral, à l’image de celui d’Ottawa, en fait à celle de tous les pays du vieil impérialisme, s’entête à persister dans sa contre-réforme néolibérale.  À quand l’implication dans la rue du mouvement syndical pour renverser le rapport de force ?  À quand une intervention de Québec solidaire dans ce sens ?    
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mobilisation


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Photos de la grande manifestation étudiante contre la hausse des frais de scolarité



« Les regroupements étudiants prédisaient une manifestation “d'ampleur historique”. En fin d'après-midi, certains organisateurs estimaient la foule à 200 000 personnes.  “C'est sans contredit la plus grande manifestation étudiante de l'histoire du Québec, et peut-être la plus grande manifestation de l'histoire du Québec.
Les étudiants ont pour eux une escalade réussie jusqu’à presque faire le plein de leurs forces ce qui se traduit par une grande confiance palpable dans la manifestation d’aujourd’hui.  Reste à voir si l’opinion publique divisée, tellement fut intensive la propagande gouvernementale, relayée par les monopoles médiatiques qui n’ont pas d’équivalent à gauche, de « faire sa part » et des plus bas frais scolaires au Canada, basculera dans leur camp suite au grand succès d’aujourd’hui.  S’il y a perturbation politique et économique, il le faudra bien pour qu’elles soient acceptées par ceux et celles qui ont subiront les conséquences. 
Comme on peut prévoir une certaine désescalade après le succès d’aujourd’hui — certaines assos n’avaient voté une grève que le temps de la manif —, que la prolongation de la grève au-delà d’un mois pour les assos les plus militantes commencera à poser la question de la validité de la session — on peut compter sur le gouvernement pour y voir — on se dit qu’il faudrait absolument qu’il y ait un relais syndical dans la rue à l’horizon du premier mai.  Les profs semblent, à cet égard, montrer la voie.  Le congrès de la CSN de mai 2011 a voté le principe d’une grève sociale anti-budgétaire qui, pour le moment, semble être resté un vœu pieux. 
Voilà tout un défi pas du tout évident à relever.

Pour voir l’album de photos : 22 mars 2012

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Manif

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Des dizaines de milliers de manifestant-e-s contre la hausse des frais de scolarité à Montréal



Le chiffre avancé par les forces policières de cinq à six mille personnes, en après-midi du 18 mars, est tout simplement ridicule.  Celui de trente mille avancé par la CLASSE m’apparaît conforme à ce que j’ai constaté (selon La Presse web).  Il faut y ajouter les manifestations de Québec, Sherbrooke et Alma.  Les étudiant-e-s y étaient certes très nombreux mais il ne m’apparaissait pas être la majorité.  On pouvait certes voir de modestes contingents syndicaux, populaires et politiques mais la majorité semblait être, justement, ces « familles » à qui la CLASSE s’adressait.  D’ailleurs les bannières d’associations y étaient relativement peu nombreuses tandis que les affiches, abondantes, ne tapissaient pas la manif comme lors des manifs purement étudiantes. 
Le but visé par la CLASSE aura été atteint quoique on se dit que si toutes les fédérations étudiantes s’y étaient mis et que les syndicats avaient mis le paquet, on aurait pu être le double et davantage.  Prochain rendez-vous, le 22 mars… en réaction au buget. 

Pour voir l’album de photos : 18 mars 2012

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Photos de la manifestation d’appui au blocage de la route 138 par les Innus de Uashat mak Mani-Utenam



Environ 200 personnes, dont la grande majorité étaient des étudiant-es en grève, ont défilé dans le centre-ville de Montréal au début de l’après-midi du 12 mars pour appuyer le blocage de la route 138 par les Innus de Uashat mak Mani-Utenam, près de Sept-Îles, pour que leurs droits territoriaux soient respectés par Hydro-Québec. Étaient aussi présents, du moins de façon visible, des groupes d’appui aux peuples autochtone, un groupe écologiste et le RRQ.

Le gouvernement du Québec et Hydro-Québec procèdent à la construction de quatre barrages sur la rivière Romaine et des lignes de transport à l’avenant au Nitassinan, pays innu, sans leur accord. Vendredi dernier, la SQ a démantelé le blocage Innu et procédé à une dizaine d’arrestations.

On ne peut que se réjouir de la solidarité étudiante tant avec les femmes lors du 8 mars qu’avec les Innus aujourd’hui. On sent l’influence du mouvement Occupy/Occupons. On se réjouit aussi de la solidarité des syndicats d’enseignant-e-s qui s’annoncent et qui peut-être culminera dans une grève de solidarité lors de la grande journée de mobilisation du 22 mars. Peut-on espérer que la solidarité s’élargisse encore dans le cadre de la grève sociale de 24 heures décidée il y a quelques mois par la CSN ?



Pour voir l’album de photos : 12 mars 2012

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Dans la circonscription Hochelaga-Maisonneuve de Québec solidaire
Pluralisme en voie de disparition



La santé démocratique de la circonscription d’Hochelaga-Maisonneuve me semble affligée d’une bonne grippe saisonnière, celle de la saison des élections.  S’il y a eu et s’annoncent au PQ d’étonnants ralliements à la chef — à la CAQ et au PLQ, la question ne se pose même pas — ce fut suite à l’adoption de son programme électoral et surtout de son rajustement démocratique péniblement imposée à la chef.  À Québec solidaire, l’adoption de la plate-forme est devant nous.  Cela exige la plus grande liberté de discussion et de proposition à tous les niveaux dans le plus grand respect du pluralisme dans la composition des délégations.  Et il est tout à fait possible de combiner ce débat à l’unité d’action indispensable à la préparation de la campagne électorale.  Plus que l’explication de la saison des élections, amplifiée par l’ardeur d’une jeune équipe plutôt masculine et la peur d’être mis en contradiction par des adversaires et des médias de plus en plus attentifs, se profile un sérieux défaut structurel provenant des pratiques syndicales qui a été, est encore, l’école de la démocratie d’une partie de la jeune équipe gagnante. 

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Dans la circonscription Hochelaga

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Québec solidaire : Une plate-forme indépendantiste de gauche
Être le fer de lance des luttes sociales sur le terrain politique tout en se démarquant du PQ



Le congrès plate-forme de Québec solidaire à la fin avril repose le problème non résolu des pactes ou alliances avec le PQ, que seulement le refus péquiste de procéder a temporairement mis sous le boisseau.  C’est l’orientation stratégique du parti qui est ici entre le social-libéralisme de la main tendue au PQ et l’antilibéralisme d’un projet de société indépendantiste de gauche.  De ce choix découle les priorités et les formulations de la plate-forme à savoir s’imbriquera-t-elle dans les nombreuses luttes sociales qui bouillonnent tout en leur donnant une perspective d’une autre société ou sera-t-elle une adaptation après coup, à la PQ, pour des fins électoralistes ?  
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Priorités de la plate-forme

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Photos de la manifestation étudiante du 23 février 2012

 


Tant selon la police que selon la CLASSE, environ 15 000 étudiant-e-s ont manifesté aujourd’hui contre la hausse des frais de scolarité.  Le message était clair : non à la hausse avec un tantinet de gratuité scolaire.  On ne peut qu’espérer que l’escalade prometteuse de la grève ne provoque pas l’essoufflement des premières associations ayant déclenché la grève, que les directions de la FECQ et de la FEUQ, contraintes à surfer sur la colère gréviste, n’essaient pas de tirer sur l’élastique, au point de le rompre, jusqu’à la grande manifestation qu’elles appellent pour le 22 mars. Et il y a la solidarité étudiants-travailleurs jusqu’à à au moins une journée de grève commune, sinon plus, qui me paraît nécessaire pour faire reculer les Libéraux.  Certains signes sont prometteurs.  Les lock-outés de Rio-Tinto-Alcan ont manifesté dans leur région avec les étudiant-e-s.  Plusieurs syndicats et groupes populaires  étaient présents à la manif d’aujourd’hui dont la FNEEQ-CSN, la FIIQ, la FAE et le FRAPRU qui ont livré un message de solidarité. 

Pour voir l’album de photos : 23 février 2012

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Manifestion étudiante contre la hausse des frais de scolarité du 23 février 2012

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Photos de la manifestation étudiante du 20 février 2012
Plus de 3 000 étudiant-e-s manifestent contre la hausse des frais de scolarité



10% des étudiant-e-s en grève sont descendu-e-s dans la rue, ce qui fait 1% de la totalité des étudiant-e-s du Québec, étant entendu que seulement ceux et celles de Montréal pouvaient en être.  C’est beaucoup plus que les quelques centaines attendues mais pas assez pour faire plier le gouvernement qui, s’il pliait, verrait s’effondrer toute sa stratégie de faire payer la crise aux travailleuses et travailleurs et à leur progéniture.  Comme dit le slogan : « Ce n’est qu’un début, continuons le combat » car, comme le scandait les manifestant-e-s, « le peuple instruit jamais ne sera vaincu ». 


Pour voir l’album de photos : 20 février 2012

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Manifestation étudiante

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Plate-forme électorale de Québec solidaire 2012
Un Québec indépendant qui dépasse le capitalisme


 


La crise a déjà plus de quatre ans.  Elle est économique, écologique, sociale et démocratique.  La résoudre exige une révolution de nos systèmes d’énergie, de transport, agricole et urbain.  On ne saurait y parvenir sans un drastique transfert de richesse du 1% vers le 99%, sans libérer le Québec d’un Canada de plus en plus pollueur, conservateur et militariste, sans libérer les peuples de la dictature des marchés et leur tendance va-t’en-guerre.  Voici les engagements électoraux de Québec solidaire pour amorcer ce virage en diapason avec les luttes populaires.    
Pour lire le texte complet :
Plate forme 2012 -- proposition

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Photos du blocage de la Tour de la Bourse au Square Victoria
(ex Place du peuple)

Le nombre limité de manifestant-es, de trois à quatre cent, et leur dispersement pour bloquer le grand nombre de portes, a certainement favorisé l’intervention policière.  Ce blocage en ce début du processus de la grève générale étudiante contre la hausse des frais de scolarité est peut-être le début de quelque chose comme l’ont laissé entendre les orateurs étudiants.  Plus la grève sera large et déterminée, ce qui semble être le cas, plus les conditions sont réunies pour un renouvellement à un niveau plus large de la jonction étudiant-syndicats-femmes-groupes populaires, en particulier pour contrer les budgets Conservateur et Libéral.



Pour voir l’album de photos : 16 février 2012

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Bilan sommaire du congrès Québec solidaire de décembre 2011
Un sérieux recul programmatique et démocratique

Ce congrès a été un recul par rapport au congrès de mars 2011 tant sur le fond que par rapport à sa qualité démocratique.  S’il y a un fil de plomb à ce congrès c’est le refus d’affronter le capital.  Le contrôle stratégique de l’économie, c’est-à-dire des épargnes, des investissements et de la fiscalité, tant les flux extérieurs qu’intérieurs, est abandonné aux banques qui imposeront leurs normes à une éventuelle banque d’État tout comme ils l’ont fait pour Desjardins.

Pour lire le texte complet :

Bilan sommaire du congrès de décembre 2011

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Fermeture de Mabe Canada
Comme les PLQ et PQ, Québec solidaire, reniant son programme, déclare forfait


Enfin, après près d’un an suivant le congrès programmatique portant sur l’économie, l’environnement et le travail, la direction de Québec solidaire rendait public son programme sur ces sujets.  Si l’on se fie sur sa récente prise de position à propos de la fermeture de Mabe Canada, c’est pour mieux le renier par l’intermédiaire de son projet de plate-forme dans lequel le diable a ajouté quelques détails gâchant complètement la sauce.  Comme quoi, PLQ, CAQ, PQ et QS, c’est un même combat pour un Québec compétitif, donc néolibéral, inséré dans le filet libre-échangiste de l’ALÉNA.
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Fermeture de Mabe Canada