Mille travailleurs à la rue et de petits éleveurs indépendants abandonnés
La gauche écologique ratera-t-elle l’occasion de sortir du porc industriel ?

Olymel


S’il y a une crise québécoise du porc malgré un marché mondial du porc en croissance de 5-6% l’an c’est que le Québec y est un joueur marginal. Olymel, filiale de la coopérative Sollio (anciennement la Coop fédérée) qui transforme 80% du porc québécois ne figure pas sur la liste de la vingtaine des plus gros transformateurs mondiaux (Mordor Intelligence, Croissance, tendances et prévisions du marché de la viande de porc (2023-2028), sans date). Comparée aux ÉU avec lequel le marché québécois du porc est associé, la plus petite ferme porcine québécoise est moins productive tout comme les usines d’Olymel. Le Québec tient le coup car le coût des intrants produits au Canada est 15% moins cher (The Economist, Our Big Mac index shows how burger prices are changing, 12/22) que ceux équivalents aux ÉU, alors que le porc québécois exporté se transige en dollars étatsuniens.


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Mille travailleurs à la rue et de petits éleveurs indépendants abandonnés


Les Travailleur-se-s pour la justice climatique (TJC) marquent des points
Les syndicats des profs de cégeps pour la carboneutralité au travail d’ici 2030

justice climatique

Les revendications des Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique (TJC) font leur chemin dans le processus de construction du cahier de revendications sectorielles de L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC) qui regroupe les syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) comptant ensemble 20 500 membres. À leur assemblée générale du 3 mars, la grande majorité des 48 associations présentes ont approuvé l’inclusion de trois demandes des TJC avec quelques correctifs soit des comités paritaires en environnement conventionnés mais sans la demande de libération syndicale, la carboneutralité du milieu de travail d’ici 2030 et non 2040, ce qui est encore mieux, tant au niveau des émissions directes que des émissions indirectes (scope 1, 2 et 3). Quant à la priorisation au moment de la négociation, il n’en est pas question même si plusieurs délégué-e-s en avaient reçu ce mandat de leurs membres.


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Les syndicats des profs de cégeps pour la carboneutralité au travail d’ici 2030


La négociation du secteur public : Cumuler maintenant un capital de sympathie
Pour une dramatique hausse budgétaire vers une société de prendre soin

FSSS - assez surcharge


Le comité exécutif du Syndicat des employé-e-s du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (SÉCHUM), un des syndicats les plus combatifs du secteur public, s'est prononcé contre « [l]a proposition syndicale de la CSN qui prévoie des ajustement salariaux, [...pour] passer au travers la crise du Covid-19 [… qui] sont cependant moindre que nos demandes initiales [… et aussi] contre la proposition de la CSN d’une suspension de 18 mois des négociations » comme aussi le veulent la FTQ et la CSQ mais non l'APTS et la FIQ. Il semble cependant que toutes les centrales ont répondu au désir de la CAQ d'une négociation immédiate. Après sa première décision sensée de remettre la négociation après la pandémie, la CAQ a soudainement réalisé que le paroxysme de la négociation, la grande affaire de son mandat pré-pandémir, coïnciderait probablement avec la prochaine période électorale. C'est là un risque politique pour un gouvernement qui se confronte à plus d'un demi-million d'électrices et leurs familles d'où l'échéance de trois ans post-électoral mais plus courte que le cinq ans habituel pour encourager les centrales à considérer un règlement hâtif comme une simple partie remise.


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La négociation du secteur public -- Cumuler maintenant un capital de sympathie