Élections Québec 2022


Élections Québec : Il n’y a pas eu de vague caquiste mais une de la droite dure
La centriste campagne Solidaire, malgré son programme, a plié face à la droite

Notre vie plus que votre économie



 
Partis
CAQ
Libéraux
Solidaires
PQ
Conservateurs
2018
37% -- 74
25% -- 31
16% -- 10
17% -- 10
1% -- 0
2022
41% -- 90
14% -- 21
15% -- 11
14% -- 3
13% -- 0


Il n’y a pas eu de vague caquiste — les votes de la CAQ n’ont augmenté que de 3.5 points de pourcentage — mais un dispersement du majoritaire vote anti-CAQ, soit 59%, sur quatre parties à peu près à parts égales ce qui a fortement accentué le biais du vote uninominal à un tour au bénéfice de la CAQ et des Libéraux et aux dépens surtout des Conservateurs et du PQ. Les conséquences en sont que le parti des francophones les moins instruits, les plus pauvres et hors l’île-de-Montréal (
Sondage Mainstreet, élections Québec 2022, 2/10/22) dirigera avec une confortable majorité contestée par une opposition réduite, divisée et dominée par le parti des anglophones. Pendant que les deux grands partis traditionnels, Libéraux et PQ, se réjouissent de ne pas disparaître malgré des scores en plongée, la CAQ ne paie pas le prix de son persifflage anti-immigrant suivi de creuses excuses calculées et Québec solidaire clame sa victoire d’avoir été le seul parti ayant résisté à la vague caquiste qui n’a pas eu lieu. 

Pour lire le texte complet :

Élections Québec Il n’y a pas eu de vague caquiste mais une de la droite dure


Une campagne qui part par la droite toute et au bénéfice des Conservateurs qui se démarquent pendant que les Solidaires s’enfargent

Montréal anti-fasciste


Comme on pouvait le prévoir, les enjeux du climat et de la biodiversité sont loin d’avoir été les préoccupations majeures du discours politique de cette première semaine de la campagne électorale québécoise. Et pourtant les énergies fossiles n’ont jamais été tant subventionnées et la forêt amazonienne tant brûlée. S’est plutôt pointé l’enjeu béni de la droite soit celui de la sécurité qui, comme ce train qui en cache un autre, sert de voile, pourrait-on dire, à celui du racisme. Est-ce en effet un hasard si les deux député-e-s pris-e-s à parti bien que né-e-s au Québec sont d’origines marocaine et italienne et que leur cheffe est d’origine haïtienne bien qu’aussi née au Québec ? Est-ce un hasard que le parti Libéral soit le moins pur laine des partis en présence et dirigée par une femme racisée ? Est-ce anecdotique que plusieurs députés de la CAQ aient tenté de faire diversion en jouant à la victime pour beaucoup moins grave. Et que dire du débat à double sens sur la sécurité à Montréal qui a connu bien pire du temps de la guerre des motards ?


Pour lire le texte complet :

Une campagne qui part par la droite toute et au bénéfice des Conservateurs