La présidence Biden : Une tronquée tentative rooseveltienne de préserver l’hégémonie des ÉU et grosse de retour de l’inflation
Wall Street -- Bullshit


Les cent premiers jours de la présidence Biden donnent l’impression d’une résurrection de la présidence New Deal de Roosevelt des années 1930 ou tout au moins de celle de la Great Society de Johnson des années 1960. À cette différence près que cette tentative Biden se fait dans le contexte du déclin de l’hégémonie étasunienne et non de sa naissance à consolider au moment de la Deuxième guerre ou de son zénith à maintenir au moment de la guerre du Vietnam. S’il a fallu la victoire de la Deuxième guerre mondiale pour réaliser les buts sociaux du New Deal qui se sont prolongés dans les « trente glorieuses » (1945-1975), la politique butter and cannon des années 60 a abouti à la défaite vietnamienne et à sa suite néolibérale. Il semble maintenant que ce soient les défaites des agressions des ÉU au Moyen-Orient (Afghanistan et Irak) qui, par le moyen terme d’une gouvernance fascisante Trump, mènent à une tentative de back to the futur pour ne pas tomber dans l’abîme.


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La présidence Biden -- Une tronquée tentative rooseveltienne





Victoire électorale du néo-trumpien Doug Ford en Ontario
Le Québec encerclé par le trumpisme et menacé par la démission

Mathilde Kinder Morgan


Le nouveau premier ministre de l’Ontario élu le 7 juin n’est pas le copie-coller du président étasunien mais il en est l’adaptation canadienne dans le contexte de pouvoirs provinciaux. Cette victoire très majoritaire dans le contexte d’une élection uninominale à un tour n’est pas pour autant écrasante : 40% à droite (Conservateurs), 20% au centre (Libéraux qui encaissent une dégelée aux dépens des extrêmes), 40% à «gauche» (NPD et Verts). On dénote contre les Conservateurs les trous des centres urbains, des zones fortement syndiquées et de celles franco-ontariennes. Toute relative qu’elle est, la vague Ford n’en est pas moins décisive tout comme celle de Trump aux ÉU aux dépens de Clinton.



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Victoire électorale de Doug Ford en Ontario

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Quelle réponse à la crise de productivité du capitalisme ?
Capitalisme vert fascisant ou plein emploi écologique


il_va_falloir_reduire_votre_consommation
Dans un récent texte particulièrement synthétique et, comme à son habitude, statistiquement riche, l’économiste anticapitaliste Michel Husson défend la thèse de la crise de productivité du capitalisme néolibéral malgré que celui-ci ait restauré le taux de profit par une hausse significative du taux d’exploitation. Cette solution hétérodoxe, au sens qu’elle ne débouche pas sur un nouveau régime d’accumulation, résulterait en une défaillance permanente de la réalisation du capital à sa valeur (ou de la demande solvable en termes keynésiens) si elle n’était pas comblée par la consommation de luxe et surtout celle due à l’endettement généralisée. Dans la course à la compétitivité, intensifiée par la globalisation des marchés, s’est épuisé l’avantage des pays émergents d’où un probable retour en force de la crise de 2007-2008 comme crise de surproduction masquée par une crise financière.


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Quelle réponse à la crise de productivité du capitalisme 

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Trump ne rompt pas avec Obama, il en est la continuité

Canada hors OTAN

Encore aujourd’hui, les nouvelles du jour au sujet de l’armement nucléaire et du vote au Conseil de sécurité de l’ONU au sujet des colonies de peuplement israéliennes en territoire occupé tendent à démontrer une rupture d’Obama à Trump. Il n’en est rien quand on ne confond pas discours, lénifiant chez Obama et réactionnaire chez Trump, et politique réelle. Tout comme Trump est un fieffé raciste, xénophobe et sexiste, Obama est un fieffé menteur... ce que finira par être Trump en ce qui concerne son côté populiste de gauche.


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Trump ne rompt pas avec Obama, il en est la suite

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En marge de la COP22 de Marrakech sous l’ombre de Trump
Faut-il sauver ou rejeter l’Accord de Paris ? Sinon quoi ? [...]

Alternatiba


Pense-t-on que Trump ira à l’encontre des intérêts des transnationales unies, grandes pétrolières comprises, et du capital financier pour satisfaire les compagnies charbonnières étasuniennes, au plus des entreprises nationales sinon régionales en perte de vitesse face à la concurrence du gaz de schiste, pour satisfaire une partie de sa base électorale ? Hitler n’est pas lésé les intérêts des trust allemands vite ralliés à son régime au point de leur sacrifier ses troupes de choc, les SA, le fer de lance de son national-socialisme dans la rue. Trump, s’il le veut, aura le rapport de forces pour « inciter » les transnationales qui le redoutent quelque peu à créer des emplois dans les zones concernées par exemple pour des manufactures d’inputs nécessaires aux infrastructures, d’armements et même de composantes pour l’énergie renouvelable et les autos électriques.


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Faut-il sauver l'Accord de Paris 
 

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L’élection de Trump et d’un Congrès républicain
La droite isolationniste adossée à la « fureur des masses »

Bernie Sanders et communisme

Le scandale Trump a toujours été celui ressenti par « l’establishment » c’est-à-dire par la fraction dominante de la bourgeoisie étasunienne et encore plus par la bourgeoisie des pays alliés à l’impérialisme étasunien. Sous couvert d’être le champion d’un peuple blanc apeuré, manipulé et enragé s’agrippant désespérément aux acquis qui lui restent faute de signal fort à gauche, Trump incarne les intérêts d’un capital malmené par la mondialisation, que les
pundits croyaient définitivement vaincus, lui et sa politique isolationniste. Ajoutons-y un discours particulièrement outrancier lequel leur déplaît moins par sa vulgarité qu’en mettant à nue la réalité de leurs politiques.


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L'élection de Trump et d'un Congrès républicain