Le chemin de la COP28 en transition hors énergie fossile… vers la terre-étuve
À l’avant-garde, l’Europe nordique, relativement, et la Chine, absolument

Terre-étuve


Annexe : Un condensé d’une politique anti-extractiviste de sobriété solidaire pour le Québec
 
·         Se libérer de la domination du Canada pétrolier-financier par l’indépendance afin de d’exproprier et de socialiser le capital financier pour le contrôle démocratique de l’épargne nationale à réorienter vers le financement d’un Québec de sobriété énergétique et de « prendre soin ».
·         L’interdiction des véhicules privés des ménages d’ici dix ans en faveur d’un système de transport en commun gratuit, fréquent, confortable, électrique et partout jusqu’au moindre village, avec un complément d’autopartage communautaire.
·         L’interdiction immédiate de la construction de maisons unifamiliales et en rangées en faveur de logements collectifs écoénergétiques (consommation d’énergie quasi zéro) dont au moins 50% seraient sociaux (loyer en fonction du revenu du ménage) dans un contexte urbain de services de proximité (quartier 15 minutes), d’agriculture urbaine et de parcs nature.
·         La disparition des deux mamelles de l’endettement des ménages, logements et véhicules, réduira la consommation de masse ce à quoi s’ajoutera l’obligation d’ateliers de réparations sur la base de garantis déterminées socialement pour mettre fin à l’obsolescence programmée.
·         Les GES générés par la production et le transport des marchandises seront encore réduits par les circuits courts de la souveraineté alimentaire facilitée par la réduction de l’alimentation carnée, par le recours aux chemins de fer socialisés pour le transport à longue distance tant des marchandises que des gens, et par l’électrification du transport à courte distance.
·         La mise à niveau écoénergétique à consommation quasi zéro de tous les bâtiments viables en dix ans sur la base du principe « négawatt » en commençant par ceux climatisés aux énergies fossiles. Ce qui suppose de ne pas tomber dans le piège énergivore de la connectivité 5G. Ce gisement de négawatts est plus que suffisant pour l’électrification du transport.
·         La transformation de l’agro-industrie et la foresterie commerciale en bio-agriculture et en bio-foresterie pour regénérer les sols les rendant capables de capture et séquestration naturelles de GES.
·         Une politique de remboursement de la dette écologique du Québec dont son calcul par une commission spéciale.
·         Une politique de frontières ouvertes et le rehaussement d’une structure d’accueil facilitant l’intégration en français à la société québécoise et à son marché du travail.




Pour lire le texte complet :
Le chemin de la COP28 en transition hors énergies fossiles - notes


Les États-Unis conduisent-ils l'Afghanistan vers la famine ?
The Interpreter, New York Times, 29/10/21

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Présentation: Une divergence tactique au sein de l’establishment étatsunien sur l’après-guerre afghan, occasion que la gauche doit saisir

Les ÉU ont-ils décidé d’affamer le village pour le sauver comme le suggère l’article ci-contre du New York Times ? Depuis le bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki, inutile militairement puisque le Japon était prêt à la reddition sans condition suite à l’offensive fulgurante soviétique en Mandchourie mais politiquement utile comme avertissement à l’Union soviétique alors dépourvue de l’arme atomique, la barbarie de l’impérialisme étasunien n’a eu de cesse de se manifester. Si cet impérialisme a renoncé à l’arme atomique contre la Chine lors de la guerre de Corée ce n’est que par peur d’une riposte de l’URSS qui entretemps l’avait acquise. Cela n’a pas empêché l’aviation étasunienne de bombarder la Corée du Nord, y compris au napalm, au point que « [d]ès l’automne de l’année 1952, il ne restait, d’après l’état-major américain, plus aucune « cible majeure » à bombarder en Corée du Nord » (Wikipédia, Bombardement de la Corée du Nord].


Pour lire le texte complet :

Une famine de fabrication américaine