biodiversité


La COP15 de Montréal sur la biodiversité face à la sixième grande extinction
Protéger 30% des terres et océans ou 100% avec les peuples autochtones ?

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Après que l’été dernier la Chine eut déclaré forfait pour cause de covid, la COP15 sur la biodiversité fut transférée à Montréal, lieu de son secrétariat permanent. Elle se tiendra du 7 au 19 décembre. Cette COP est beaucoup moins médiatisée que celle sur le climat quoique la catastrophe en cours qu’elle est sensée combattre, la sixième grande extinction, est de même ampleur. La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES selon son acronyme anglais), l’équivalent du GIEC onusien sur le climat, avait fait un rapport percutant sur le sujet (IPBES, Un taux d’extinction des espèces  « sans précédent » et qui s’accélère, mai 2019).


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La COP15 de Montréal sur la biodiversité face à la sixième grande extinction

Impertinente capsule estivale # 4
Les crises climatique et de la biodiversité chamboulent la lutte sociale

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L’essai d’Andreas Malm « 
Révolution dans un monde en réchauffement: leçons des révolutions russes et syriennes » publié dans Socialist Register 2017 et tout juste traduit en français par ESSF convainc de l’importance cruciale que le facteur climatique joue dans les luttes sociales y compris leurs substantifique moelle, les révolutions. Comment la sécheresse millénaire moyenne-orientale débutant avec des hauts et des bas dans les années 1970 et qui a atteint son paroxysme en Syrie de 2006 à 2010, faisant refluer plus d’un million de paysans dans les périphéries délabrées des grandes villes et contribuant à la hausse des prix alimentaires, n’aurait-elle pas été un facteur du soulèvement de 2011. Ce n’est pas un hasard si le soulèvement syrien, contrairement à ceux tunisien et égyptien, n’a pas surgi du centre de la capitale mais d’une ville de moyenne importance pour s’étendre ensuite aux périphéries des grandes villes.

Pour lire le texte complet :

La crise climatique chamboule le grand jeu des alliances

La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste
On ne lâche rien mais on se prépare au pire… pour ne rien lâcher

Lune et terre

L’année écoulée en fut une de révélation de la crise climatique pour ceux et celles qui avaient jusqu’ici des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre. Toutes et tous sont maintenant sur le qui-vive… sauf les trumpiens et les trumpiennes. En résulte une crispation du campisme ambiant entre les transitoriens et les transitoriennes, largement dominant chez la militance et la gent politicienne, et les catastrophistes, dominant chez les scientifiques et la majorité populaire. Le premier camp s’est laissé guider par les œillères d’un marché indépassable qui l’encabane dans les limites des régressifs marché ou taxe carbone qu’elle soit « radicale » à la suédoise… sauf pour les secteurs exportateurs, ou molle à la canadienne. Le deuxième camp soit prône un technologisme apprenti-sorcier et billionnaire qui sera payé par on-sait-par-qui ou un contrôle réactionnaire, pour ne pas dire raciste, des populations, soit se résigne à ce que le ciel leur tombe sur la tête et en attendant on-jouit-ou-on-pleure et on s’en remet aux solutions sécuritaires contre les vagues de personnes réfugiées.

Pour lire le texte complet :
La crise climatique entre catastrophisme résigné et « transition » défaitiste