La mise à jour économique cible sciemment et consciemment le secteur public
Les deux bords visent l’inflation (laquelle?) mais oublie le rattrapage

Kaiser


 
La mise à jour économique de la CAQ est clairement austéritaire. « 
On peut se demander d’emblée pourquoi il est si important pour Éric Girard de garder intact son plan sur cinq ans. Québec prévoit toujours un déficit budgétaire de 4 milliards de dollars cette année et le retour à l’équilibre en 2027-2028. Or, la réalité, c’est que des problèmes sociaux de taille ont pris de l’ampleur et que Québec doit s’en occuper, de toute urgence. De plus, l’économie est pratiquement en récession. […] De 2023 à 2028, la croissance moyenne annuelle des dépenses de l’État ne sera que de 2,3 % » (Gérard Fillion, Analyse : Eric Girard, en mode austérité?, Radio-Canada, 8/11/23). Plus précisément, « le déficit lié aux activités ne devrait plus être que de 1,3 G$ (ou 4 G$ si on ajoute les versements de 2,2 G$ au Fonds des générations et la provision pour éventualité de 0,5 G$) »  Guillaume Hébert et Julia Posca, Mise à jour économique: les mesurettes d’Eric Girard, IRIS, 7/11/23). Après le petit saut en hauteur dû à la pandémie, contrairement à celle du gouvernement fédéral, la dette nette du Québec continue de baisser :


 
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Une mise à jour budgétaire ciblant consciemment le secteur public


Le congrès Solidaire de la fin novembre s’annonce comme une endormitoire
On évite l’appui au Front commun et on noie le poisson de la crise climatique

QS manif logement


Se tiennent ces semaines-ci les réunions d’instances de circonscriptions de Québec solidaire en préparation du congrès de la fin novembre. Contrairement à ce qui était d’abord anticipé, le congrès ne se repliera pas en priorité sur la tâche interne d’élaboration de statuts. Toutefois, le pendule Solidaire tend à se balancer dans l’excès contraire soit le vote de grandes orientations vaseuses genre pro-vertu anti-vice dont le temps de discussion sera accaparé par une dizaine de personnes présentatrices. Tout ce temps perdu, plus celui utile mais consacré aux tâche internes de changements urgents aux statuts et de réformes aux finances sans compter celui dévolu aux élections internes des porte-parole, présidence et autres, laissent peu de place aux débats cruciaux proprement d’engagements politiques. D’autant plus qu’aucune des trois candidates au poste de porte-parole femme ne se démarque à gauche bien qu’une le fasse sur l’enjeu de l’indépendance et une autre sur celui des « régions » dont elle est issue.


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Le congrès Solidaire de la fin novembre s’annonce comme une endormitoire


L’inflation, priorité inconséquente de l’aile parlementaire Solidaire
Aucune main tendue vers le Front commun et le mouvement climatique

Logement social avenir


Le Réseau militant intersyndical (RMI) propose aux instances de circonscriptions de Québec solidaire, car les réseaux militants n’ont droit ni de représentation ni de proposition pour les conseils nationaux et les congrès, en vue du prochain conseil national de février portant sur le bilan électoral que « Québec solidaire considère les négociations du secteur public comme un axe prioritaire pour l’année qui vient… ». Fort bien. L’on sait que l’aile parlementaire du parti, qui chemine droit devant sans trop se soucier de la base militante, a comme priorité depuis la rentrée parlementaire post-électorale, priorité renouvelée pour la nouvelle année, la lutte contre la hausse du coût de la vie… et au diable la question climatique, ou tout lien avec elle, supposée prioritaire.


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L’inflation, priorité inconséquente de l’aile parlementaire Solidaire


La minimaliste et unilatérale lutte contre l’inflation de Québec solidaire
Pour une anti-inflation de gauche qui se combine à la lutte climatique

Legault sans stress - planète en stress

L’aile parlementaire de Québec solidaire a décidé, pour la prochaine session parlementaire, de laisser tomber la priorité à la lutte climatique en faveur du combat contre l’inflation. C’est là beaucoup dire car il ne s’agit que de quémander à la CAQ pour un an seulement le gel des tarifs de l’État au lieu de leur augmentation de trois pourcent comme le veut le gouvernement. Finie comme au temps lointain des dernières élections, la panoplie de mesures anti-inflationniste tel la suspension temporaire — décidément le parti abhorre la permanence — de la TVQ sur les produits essentiels et « des mesures structurantes dont la hausse du salaire minimum, le gel des tarifs d’Hydro-Québec, le contrôle des loyers et de doubler le crédit d’impôt pour solidarité» Tenant compte de la plateforme électorale, on pourrait ajouter la demi-gratuité du transport en commun et la gratuité des soins dentaires.


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La minimaliste et unilatérale lutte contre l’inflation de Québec solidaire