La victoire du NFP français : des leçons pour le Québec
Délivrer les Solidaires du piège du « recentrage » politique

France après le vote ant RN

 
Le grand soulagement de la victoire (relative) du Nouveau front populaire (NFP) est riche de leçons pour la gauche anticapitaliste québécoise. Pour ce faire, il est pertinent de s’appuyer sur
le bilan-perspective de Léon Crémieux pour la gauche anticapitaliste française. Les politiques austéritaires du président Macron, dans les mêmes eaux que celles de la CAQ, ont été imposées par ses pouvoirs présidentiels sans majorité parlementaire. Au Québec, elles l’ont été par une majorité parlementaire acquise sans majorité populaire grâce au système uninominal à un tour. Pour contrer l’impopularité des ces politiques, les deux gouvernements ont tiré à boulets rouges sur l’immigration accusée de tous les péchés du monde.


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La victoire du NFP français des leçons pour le Québec


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Pour vaincre l'austérité
Politique de la rue ou politique des urnes?

Souffrance - résistance 21-mai-2015 14-18-40

Voilà une question sur laquelle le congrès de Québec solidaire cette fin de semaine-ci ne se penchera pas sauf peut-être par des discours d'ouverture et de fermeture mais sans débat ni prise de décision. Pourtant l'échec du Printemps 2015, qui s'est répercuté, faute de mobilisation d'appui syndicale, étudiante et même populaire, par l'échec du
Camp pour le droit au logement du FRAPRU malgré une persévérance exemplaire marquée par trois tentatives d'installation (photos de la manifestation et de la première tentative d'installation du 21 mai), commande un bilan en profondeur de l'orientation, des revendications et de la stratégie à adopter... et du rôle de Québec solidaire.

Le même jour que le FRAPRU initiait son camp, au sujet de ce rapport entre la rue et les urnes tel qu'il se manifeste en France et en Europe, Gabriel Lafleur, un militant syndical de la Société nationale des chemins de fer (SNCF) de France, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et de la Quatrième Internationale, s'adressait à Montréal à une modeste assemblée publique où brillaient par leur absence les anticapitalistes organisés de Montréal y compris ceux et celles membres de la Quatrième Internationale. Peut-être aurait-il fallu que le conférencier soit un distingué écrivain ou professeur et non pas un jeune syndicaliste et ex militant étudiant? Ou est-ce par boycott sectaire de la mauvaise organisation ou de la mauvaise tendance?


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Conférence NPA