élections 2022


Ne tirant aucune leçon de sa stagnation électorale assimilée à une victoire
QS persiste à taire son alternative se contentant d’improvisations ad hoc

QS - fanions dans manif


Heureuse d’avoir résisté à l’inexistante vague caquiste (Marc Bonhomme, Élections Québec : Il n’y a pas eu de vague caquiste mais une de la droite dure, Presse-toi-à-gauche, 11/10/22) et d’avoir obtenu par la peau des fesses le plus grand nombre de votes, mais moins qu’en 2018, après la CAQ, la direction Solidaire a finalement adopté le mot d’ordre électoral de la CAQ soit « continuons » comme si de rien n’était. Faut-il s’étonner que la direction ne convoque pas un Conseil national bilan électoral avant le congé des Fêtes ? Réalise-t-elle que le PQ lui doit sa quasi-résurrection ? La présente visibilité du PQ est essentiellement due à deux bêtises Solidaire durant les élections. La première est celle de la candidate Solidaire dans Camille-Laurin qu’il a fallu faire démissionner ce qui a valu au chef péquiste sa victoire laquelle autrement aurait été vraisemblablement celle du député sortant de la CAQ. (N'est-ce pas d’ailleurs la seule défaite caquiste ?) La deuxième, de loin la plus importante, a été l'abandon au PQ de la promotion de l'indépendance ce qui lui vaut d'être perçu comme le chef de file sur cette question stratégique ce qu'a renforcé sa prise de position sur le serment au roi.


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Ne tirant aucune leçon de sa stagnation électorale assimilée à une victoire