La lutte du secteur public est une lutte climatique

Mères au front pour nos enfants

 

La lutte du secteur public est bien sûr une lutte pour que les salaires et les conditions de travail de ce secteur soient aussi attrayantes sinon davantage que celles du secteur privé pour regagner leur capacité de rétention et d’attraction. Avec les trois quarts des grévistes qui sont des femmes, c’est aussi une lutte féministe à la fois pour l’égalité salariale et pour la prise en charge sociale du « prendre soin » (care) des enfants, des jeunes, des malades et des personnes handicapées et âgées. C’est cet aspect de « prendre soin » qu’on l’oublie trop souvent, qui fait aussi de cette lutte une lutte climatique qu’on pourrait aussi qualifier d’écoféministe.


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Notre lutte du secteur public est une lutte climatique


De la lutte des CPE à celle du logement en passant par celle contre les GES
Converger pour socialiser la lutte climatique et climatiser la lutte sociale

Humanisons l'environnement naturel et social

Le 24 septembre dernier se déroulait à Montréal en après-midi une manifestation climatique de 15 000 personnes pendant que le matin une centaine de travailleuses de centres de la petite enfance (CPE) affiliées manifestaient et que 10 000 de leurs consœurs faisaient la grève. Le 16 octobre à Québec arrivait la marche pour réclamer la protection des forêts du sud du Québec en commençant par y établir des aires protégées mises de l’avant par des regroupements citoyens et souvent approuvées par les fonctionnaires mais rejetées par la CAQ (Presse canadienne, La marche pour la protection des forêts prend fin après un mois et demi, La Presse, 16/10/21) alors que la veille des milliers de travailleuses de CPE y manifestaient (Jean-François Nadeau, Plus de 5000 employées de CPE manifestent à Québec, Radio-Canada, 15/10/21). On se dit que quelque part, il y a un rendez-vous manqué qui nuit au rapport de forces des unes et des autres.

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De la lutte des CPE à celle du logement en passant par celle contre les GES


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Centralité de la lutte climatique au Québec et au Canada
Mais l’alternative aux hydrocarbures reste le parent pauvre

Pétrole et feuille d'érable


Ce printemps, les plus impo
rtants partis se réclamant de la gauche tant au Québec qu’au Canada ont tenu leurs congrès. Ni la direction du NPD ni celle de Québec solidaire n’avaient souhaité que la question climatique, en mode radical, se pointe au rendez-vous. Les membres de ces partis en ont jugé autrement. Si le débat au congrès d’Edmonton en avril, centré sur la question des oléoducs charriant du pétrole bitumineux, a connu une résonance médiatique inattendue, celui au congrès de Montréal à la fin mai, centré sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) et sur les marché/taxe carbone, a subi un enterrement médiatique de première classe allant des monopoles médiatiques à la presse internet de la gauche Solidaire. En découle que la tâche première de l’heure de la gauche radicale et anticapitaliste consiste à « faire sauter le verrou médiatique » au Québec et à l’orienter au Canada vers l’alternative au pétrole bitumineux.


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Centralité de la lutte climatique au Québec et au Canada

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Quel débat prioritaire pour le congrès de Québec solidaire ?
Des cibles GES pour atteindre le plein emploi écologique

justice climatique et migratoire

Dans sa lettre au Premier ministre du Canada à la veille de la conférence de Vancouver des premiers ministres pour une entente pan-canadienne sur le climat, le Council of Canadians souligne que lors de la Conférence climatique de Paris « [l]e Canada a été un des premiers à vouloir limiter la hausse de la température mondiale à 1.5 degrés Celsius au dessus du niveau pré-industriel », cet objectif à s’efforcer d’atteindre étant sans doute le seul apport positif de cette conférence. Sauf que les résultats tangibles de la conférence de Vancouver montre encore une fois qu’en cette matière il y a loin de la coupe aux lèvres n’en déplaise au dirigeant d’Équiterre, le grand allié du Conseil du patronat au sein de SWITCH et le grand soutien des Libéraux fédéraux et québécois au sein du mouvement environnemental.


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Des cibles GES pour atteindre le plein emploi écologique

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Le programme climat de Québec solidaire en danger
Se plier au capitalisme vert ou mobiliser pour sortir du pétrole

Bannière écologique QS 10-10-2015 13-44-07


Cette année, la direction de Québec solidaire a lancé le parti dans un processus de révision du programme qui accaparera le conseil national de l'automne et le congrès du printemps prochain. On se demande pourquoi cette hâte alors que le long processus de construction du programme reste inachevé. Il paraît que les premiers blocs votés il y a quelques années, dont ceux sur l'économie et l'écologie, ont mal vieilli. Ou peut-être seraient-ils le reflet d'un jeune parti non encore gangrené par l'électoralisme et son rejeton, la routine parlementaire ? Le démon de l'opinion publique, façonnée par le formatage de l'éducation marchande, orientée par les monopoles médiatiques, contrainte par la lutte individuelle pour la survie, renforcée par le discours bureaucratique féru de « paix sociale », en vient à supplanter le long processus démocratique, si imparfait eut-il été, qui a présidé à la construction du programme Solidaire. Ceux et celles qui suivent attentivement la « politique de communication » du parti se sont rendus compte que la direction en prend large avec le programme depuis belle lurette. On comprend la direction de vouloir en finir avec cette gêne qui pourrait devenir embêtante si le parti, gagnant en popularité, voyait son programme de plus en plus scruté à la loupe par les grands médias.


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Programme écologique solidaire en danger

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Lutte climatique
Les objectifs dilués du GIEC sont encore plus dilués par les grands de ce monde pendant que la réalité empire et que les grandes ONG écologistes s'adaptent vaille que vaille

Bitumineux

L'année 2014 sera vraisemblablement la plus chaude depuis 1880.
i Le taux de croissance mondial des émanations de dioxyde de carbone (CO2), ne cesse de s'accroître de décennie en décennie depuis au moins 1960ii. La totalité des émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 2.2% par an entre 2000 et 2010 davantage que sur la période 1970-2000 au cours de laquelle ces émissions ont augmenté en moyenne de 1.3% par an. Entre 1901 et 2010, la hausse moyenne du niveau des mers était de 1.7 mm/an. Mais le phénomène s’accélère, puisque la hausse était de 3.2 mm/an entre 1993 et 2010.


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GIEC, conférences climatiques et ONG