Les « convois de la liberté » mènent le bal à Ottawa mais non à Windsor
Commence à s’organiser une riposte citoyenne et travailleuse

Capture d’écran, le 2022-02-15 à 18.46.01

Il a fallu presque deux semaines pour que les gouvernements canadiens commencent à réagir fermement à l’encontre des « convois de la liberté » dont le noyau dur consiste en camionneurs propriétaires de leur véhicule ne formant que 10% de la totalité des camionneurs canadiens dont le 90% salarié est vacciné à 90%. (Ce laxisme qui a permis de bloquer sans coup férir la colline parlementaire fédérale a donné des idées à leurs semblables de la France à la Nouvelle-Zélande et peut-être y aura-t-il des émules aux ÉU.) De dire la déclaration officielle du président des Teamsters du Canada : « Le soi-disant «convoi de la liberté» et l’étalage indigne de haine mené par la droite politique et honteusement encouragé par les élus conservateurs [qui se sont ravisés depuis, NDLR] ne reflètent en rien les valeurs de Teamsters Canada, ni de la grande majorité de nos membres. Au contraire, ces comportements répréhensibles ne font que discréditer les revendications et préoccupations légitimes de la plupart des camionneurs-euses » (Déclaration de François Laporte, président de Teamsters Canada). Le Conseil du travail du Canada est allé dans le même sens (Déclaration commune des syndicats du Canada sur l’occupation d’Ottawa). Reste à passer de la parole aux actes dans le rue ce qu’heureusement certains syndicats ont commencé à faire à petite échelle.

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Les « convois de la liberté » mènent le bal à Ottawa mais non à Windsor