Le « phare sur la colline » étatsunien dans ses derniers retranchements
Quand la démocratie sert à justifier une guerre s’annonçant génocidaire

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Par des bombardements incessants ayant fait au matin du 22 octobre 4651 morts, dont 1873 enfants et une trentaine d’employées de l’ONU, par l’ordre d’évacuation de 24 hôpitaux du nord de la bande de Gaza sans compter celui du refoulement de la population du nord au sud, par la coupure de l’approvisionnement en nourriture, en eau, en électricité et en carburant que ne compense pas la vingtaine de camions admis par jour qui ne comble que 4% des besoins essentiels, les crimes de guerre de l’État sioniste font pâlir ceux du Hamas. Celui-ci, promu par Israël contre l’OLP originel, comme les ÉU vis-à-vis Al-Qaïda contre le gouvernement afghan de gauche soutenu par l’URSS, a dépassé les limites permises par son commanditaire en imitant sa barbarie avec moins de moyens. L’assassinat du haut des airs, plus meurtrier, paraît davantage un moyen de guerre « normal » que l’assassinat face-à-face de personnes désarmées, civils ou non.


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Quand la démocratie sert à justifier une guerre s’annonçant génocidaire - ...orrigé

La folle invitation du Québec et Canada au Sommet de l’ambition climatique
Deux modèles de croissance de GES vers un sommet mondial par habitant


Moins de biens, Plus de liens


Parce que le Québec et le Canada seraient exemplaires mais non les ÉU et la Chine, leurs premiers ministres ont été invités au Sommet de l’ambition climatique ayant eu lieu à New York le 20 septembre, par le secrétaire général des Nations unies. Si le Québec émet par habitant moins de GES que les autres provinces canadiennes, le mérite en revient à la mobilisation nationale du peuple québécois des années 1960-70 qui a imposé l’hydro-électrification tous azimuts… sur le dos des peuples cri, innu et anichinabé et en bouleversant l’écologie de grandes rivières. C’est aussi le peuple québécois contemporain qui a gagné l’inacceptabilité sociale de l’exploration pétrolière et gazière… et l’échec de cette exploration, ce qui a valu au Premier ministre les louanges de Al Gore et cette invitation au Sommet de New York. Pour le reste, on repassera. 


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La nouvelle normale des extrêmes climatiques crée un appel d’air écosocialiste
Pour dompter la bête convergent grèves du secteur privé et Front commun [...]

VW - Stellantis fat cats


« Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre » écrivait le philosophe Spinoza à l’aube du siècle des Lumières. Cette folie décriée par Hansen se comprend à l’aulne des lois du capitalisme qui comme jamais enserrent l’humanité au point d’étouffer jusqu’à cette superficielle démocratie parlementaire qui sert de succédané à celle réelle de la direction des affaires du monde, économie et science compris, par le peuple travailleur. On la nommait socialisme avant que la catastrophe staliniste du XXe siècle ne vienne briser cette grande espérance au point que le social-démocrate capitalisme keynésien ait pu s’y substituer comme grande illusion. Ce capitalisme dit progressif est une contradiction dans les termes. Soutenu par une économie de guerre permanente doublée d’un toxique consumérisme engluant prolétariat et État dans l’étau de la dette permanente, il a fini par s’enliser dans sa contradiction profit versus bien-être. Il en fut balayé par le néolibéral « capitalisme pur » du consensus de Washington. Ce dernier, à coups d’endettement faramineux masquant une austérité permanente, a pris le relais du consumérisme des dite trente glorieuses (1945-1975) pour plonger le monde dans l’enfer climatique annonçant à brève échéance la fin de ce monde ouvrant la voie aux austéritaires extrêmes-droites fascisantes.


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Dans un monde de plus en plus façonné par les guerres et les catastrophes
Banalisation tranquille de la crise écologique et abandon des luttes autochtones

Blocage innu - atikamekw

À moins d’être sans cœur et sans dessein, l’actualité de la semaine ne peut faire autrement que de mettre l’âme sens dessus dessous. Raison de plus pour ne pas oublier ces gardiens et gardiennes autochtones du territoire bloquant en ce moment des chemins forestiers. Le Québec est en feu quand ce n’est pas le Canada. Hier et demain c’était-ce sera l’Ouest étasunien, l’Australie, la France, l’Espagne et j’en passe. Il y a quelques mois ou semaines, au Québec, c’était le verglas et les inondations. Hier et demain, ces inondations étaient-seront ailleurs mais surtout au Pakistan et maintenant dans la basse vallée du Dniepr en Ukraine marquant leur rendez-vous macabre avec la guerre. Merci au fascisant et menteur impérialisme russe adepte de la guerre totale et ne craignant pas les crimes de guerre. Que toutes ces catastrophes suscitent contradictoirement une recrudescence du déni climatique (Étienne Leblanc,
Le déni climatique gagne du terrain, Radio-Canada, 8/06/23) démontrent la profondeur du désespoir populaire devant l’inaction des grands décideurs capitalistes et l’absence de crédibilité de la gauche.


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« Échec à la guerre » ou l’usage convainquant de l’antiracisme pour masquer un pacifisme campiste qui laisse tomber le peuple ukrainien

ÉCHEC À LA GUERRE - bORIS CARICATURE

Qui prend note des manifestations contre la guerre en Ukraine qui ont lieu à Montréal s’est rendu compte que s’y déroulent deux types de rassemblements qui tous deux comptent chaque fois quelques centaines de personnes participantes. Les premières qui sont organisées par le Conseil provincial du Québec du Congrès ukrainien canadien baignent dans le bleu et jaune du drapeau ukrainien précédées ce 26 mars de la bannière bilingue « Et si c’était votre enfant ». Elles se rangent derrière les demandes du gouvernement Zelensky dont l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine à laquelle se refusent les ÉU/OTAN par crainte d’enclencher une escalade vers une guerre mondiale jusqu’à l’utilisation des armes nucléaires. On comprend très bien la volonté douloureuse du peuple ukrainien de vouloir en finir avec ces cruels bombardements contre la population civile mais la dimension inter-impérialiste de cette guerre de libération nationale contre l’envahisseur, si (peu) secondaire soit-elle, interdit de jouer à l’apprenti sorcier.
Les secondes manifestations sont organisées par le collectif « Échec à la guerre » dont font parti plusieurs syndicats et regroupements syndicaux, associations religieuses, organisations populaires et de femmes et, comme partis, Québec solidaire et le Parti communiste du Québec, en tout 27 organisations restées fidèles sur les quelques 200 du début. Échec à la guerre « 
a été mis sur pied en 2002, au moment où le déclenchement d’une guerre contre l’Irak était imminent, dans le but de s’opposer à cette guerre et à toute participation canadienne. Opposé aux interventions militaires du Canada en Afghanistan, en Libye et, maintenant, en Irak et en Syrie, le Collectif dénonce les faux prétextes sécuritaires ou humanitaires de la soi-disant ‘’guerre contre le terrorisme’’ » (site web d’Échec à la guerre). Le groupe met l’emphase « sur la lutte contre la tendance ouverte à la domination militaire des États-Unis sur la planète – et particulièrement contre la collusion et la participation canadienne à cette tendance » bien que l’introduction de sa plateforme de 2019, remplaçant celle de 2003, affirme plus généralement que « Le Collectif Échec à la guerre s’oppose à toute guerre d’agression, à toute volonté de domination ou de contrôle entre pays, nations ou autres communautés humaines. »


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C’est la Russie qui joue à la roulette russe avec l’arme nucléaire, pas l’OTAN
Une guerre de libération nationale que la Russie a aveuglément niée

Manif guerre Ukraine McGill -- La Presse


 C’est la Russie qui est fauteur de guerre et non l’OTAN qui lui sert d’excuse commode. Dès le départ, la Russie avait adressé un ultimatum aux ÉU lui enjoignant de garantir que jamais l’Ukraine ne ferait partie de l’OTAN et en plus de démanteler ses missiles installés dans les nouveaux pays de l’OTAN. C’était là fermer la porte à la diplomatie à moins de capitulation totale des ÉU. Pour fermer la porte à la diplomatie à double tour, la Russie a pris soin avant de lancer son offensive sur tous les fronts de reconnaître les deux prétendues républiques du Donbass tout en y envoyant des troupes pour soi-disant préserver la paix, ce qui ruinait définitivement les Accords de Minsk jamais appliqués ni d’un côté ni de l’autre. Pourquoi pareil aventurisme qui ramène brutalement sur le devant de la scène l’ébranlement du mutual assured destruction (MAD) de la Guerre froide comme en 1962 ? Une série de facteurs favorables à la Russie qui cachent un immense point aveugle… ce qui explique qu’en ce jour d’aujourd’hui la Russie, penaude d’une offensive en panne, cherche à revenir à la diplomatie quitte à brandir l’arme nucléaire. Pourquoi cette hésitation de la gauche occidentale à viser l’évidente cible alors que le lucide peuple russe ne se laisse pas emporter par le chauvinisme national ?


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