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Un débat plateforme Solidaire amorcé sur une base vague et technocratique
Le refus de concrets engagements-clés pour une société de prendre soin


Soin est politique

Ça branle dans le manche à Québec solidaire à moins d'être électoraliste... et encore là avec les sondages qui laissent à désirer et la tension interne sur les enjeux sociétaux dont s'emparent tant la grande presse (Le Devoir, le Soleil) que la petite-grande de la gauche nationaliste (L'Aut'Journal) empêtrée sans son alliance avec le populiste identitaire, pour le dire poliment, Bloc québécois. Ce débat acrimonieux alimenté par l’ambiguïté du discours antiraciste et pro-autochtone Solidaire se brisant sur l'accommodement électoraliste au nationalisme identitaire et sur la filière tout-électrique exigeant une myriade de mines à ciel ouvert contribue à masquer dans les débats internes la continuelle dérive vers le centre-gauche, dérive de moins en moins contestée. Les réseaux sociaux internes se déchirent sur le débat dit woke mais quasi ignorent tout débat socio-économique, par exemple, au sujet du Plan de relance et même sur ceux ayant lieu dans les Conseils nationaux (CN). La Commission politique qui hier encore, en septembre 2020, faisait sauter les plombs de l'aile parlementaire par ses audacieuses propositions, ouvrant une voie alternative, pour l'embauche de 250 000 personnes dans les services publics et le communautaire et la nationalisation du REM en construction n'est plus que l'ombre d'elle-même en acceptant, à quelques peccadilles près, la proposition apolitique de belles intentions de l'aile parlementaire comme amorce du débat sur la plateforme électorale 2022. Quant à la reformulation proposée mais refusée de son comité environnement, elle tourne en rond et parfois en pire en voulant « mobiliser tous les acteurs dans la transition » dans un esprit de concertation et non pour affronter les partis patronaux.

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Un débat plateforme Solidaire amorcé sur une base vague et technocratique