Les profs mettent au premier plan la qualité de l’école publique
Retournant contre la CAQ sa vile tactique d’acheter à rabais l’acceptation

FAE bloque

De dire haut et fort le président du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL-FAE) qui a rejeté à 68 % l’entente de principe conclue avec Québec, que ses membres sont « restés fidèles aux positions qu’ils avaient au moment de la grève générale illimitée. Lorsqu’on se promenait sur les lignes de piquetage, les gens nous parlaient de la composition de la classe, des conditions de travail, des conditions d’apprentissage des élèves, de l’école publique dans son ensemble. […] Le gouvernement a décidé que lorsqu’il ne pouvait pas donner les services nécessaires, il allait donner une prime en argent aux enseignants. Ce n’est pas ça qui va rendre les conditions de travail meilleures… » (Marie-Ève Morasse, Les profs de Laval sont restés « fidèles » à leurs revendications, dit leur syndicat, La Presse, 19/01/24). Tout est dit.


Pour lire le texte complet :

Les profs mettent au premier plan la qualité de l’école publique

Contre la CAQ réactionnaire du social au sociétal, au Québec et ailleurs
La grève générale du secteur public prend un sens de « grève sociale »

Contre la CAQ


La CAQ concentre son tir sur la FAE, en alternant le chaud et le froid, pour percer une brèche dans la digue de la résistance à la stratégie caquiste de démolition-privatisation des services publics. À l’inverse, elle fait poiroter le Front commun et la FIQ qu’elle diabolise. Sa tactique consiste à faire capituler la FAE afin de scissionner le Front commun pour ensuite en finir avec le secteur de la santé dont la grève, cadenassée par la loi des services essentiels, n’est à toute fin pratique que symbolique. L’erreur de synchronisation relève-t-elle du ras-le-bol de la base de la FAE que sa direction n’a pas su ou voulu canaliser, ou plutôt du refus du Front commun de déclencher une grève générale avant les Fêtes ? Peu importe la « game » des bureaucraties syndicales, la résultante en est une grève générale d’environ seulement 10% des effectifs en négociations et sans fonds de grève.


Pour lire le texte complet :
Contre la CAQ réactionnaire du social au sociétal, au Québec et ailleurs

600 000 grévistes — 13% du Québec employé — contre l’État patron
Leur détermination vaincra-elle la CAQ et la caste bureaucratique syndicale?

Front commun Legault


Du 11 au 14 décembre toutes les travailleuses et travailleurs du secteur public, sauf les fonctionnaires proprement dit à quelques exceptions près, seront en grève : les 420 000 du Front commun, les 80 000 de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), soit la majorité des infirmières, et les 65 000 de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), soit 40% des enseignantes du primaire et du secondaire. Les grévistes marchent en partie séparément mais frappent ensemble. Comme 78% des grévistes sont des femmes qui luttent à la fois pour de meilleures conditions de travail et pour la socialisation du « prendre soin », cette grève est aussi une lutte féministe, plus précisément écoféministe. Les services publics carburent surtout à l’énergie humaine avec un recours marginal à l’énergie fossile. Surtout, ils sont créateurs de riches liens humains qui sont autant d’obstacles à la solitude consumériste ou misérabiliste.


Pour lire le texte complet :

600 000 grévistes — 13% du Québec employé — contre l’État patron


La négociation du secteur public : Cumuler maintenant un capital de sympathie
Pour une dramatique hausse budgétaire vers une société de prendre soin

FSSS - assez surcharge


Le comité exécutif du Syndicat des employé-e-s du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (SÉCHUM), un des syndicats les plus combatifs du secteur public, s'est prononcé contre « [l]a proposition syndicale de la CSN qui prévoie des ajustement salariaux, [...pour] passer au travers la crise du Covid-19 [… qui] sont cependant moindre que nos demandes initiales [… et aussi] contre la proposition de la CSN d’une suspension de 18 mois des négociations » comme aussi le veulent la FTQ et la CSQ mais non l'APTS et la FIQ. Il semble cependant que toutes les centrales ont répondu au désir de la CAQ d'une négociation immédiate. Après sa première décision sensée de remettre la négociation après la pandémie, la CAQ a soudainement réalisé que le paroxysme de la négociation, la grande affaire de son mandat pré-pandémir, coïnciderait probablement avec la prochaine période électorale. C'est là un risque politique pour un gouvernement qui se confronte à plus d'un demi-million d'électrices et leurs familles d'où l'échéance de trois ans post-électoral mais plus courte que le cinq ans habituel pour encourager les centrales à considérer un règlement hâtif comme une simple partie remise.


Pour lire le texte complet :

La négociation du secteur public -- Cumuler maintenant un capital de sympathie