Dans le sillage pandémique, la renaissance des mobilisations climatiques
Cent mille étudiant-e-s en grève, de 15 à 20 mille qui manifestent au Québec

En grève avant qu'on crève

Album photo : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1TkzUlGoCWyjzjWJUr


Selon la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), organisatrice des manifestations climatiques du 24 septembre avec la collaboration du collectif innu Mashk Assi, de Solidarité sans frontières et Pour le futur Montréal, dans une dizaine de villes du Québec dont Montréal, Québec, Sherbrooke, Gatineau (Ottawa), Alma, Rimouski, Granby, La Pocatière et Joliette, un peu plus de 110 000 personnes étudiantes ont fait grève ce jour-là. Dans la rue, elles étaient de dix à quinze mille à Montréal, de deux à trois mille à Québec et quelques centaines ailleurs. Comme on pouvait s’y attendre, la récupération politicienne était au rendez-vous et sa place dans les grands médias prééminente en propos lénifiants. Mais signalons le cortège de quelques dizaines de personnes de Québec solidaire à Montréal qui contrastait avec la présence syndical et populaire réduite à quelques fanions et à l’une ou l’autre bannière.


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Cent mille étudiant-e-s en grève, de 15 à 20 mille qui manifestent au Québec


Mobilisation et élections vis-à-vis le parc nature d’Hochelaga-Maisonneuve
Le parlementarisme conduit à la récupération politicienne qui démobilise

Bloc contre Mob6600 - Roxane Marcil

Crédit de la photo-montage : Roxanne Marcil


Note préliminaire : Cet article s’inspire des débats du site Facebook (2 000 membres) du comité citoyen Mobilisation 6600 Parc-Nature Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (Mob6600).    
Le Québec vit deux élections quasi simultanées, celles fédérale et municipale cet automne, avec une autre, celle nationale, pas loin derrière à l’automne 2022. Pendant ce temps s’aiguisent les contradictions climatique, avec les dômes de super-chaleur dans l’Ouest canadien avec ses feux de forêt et la sécheresse dans les Prairies et quelque peu au Québec, et pandémique avec la quatrième vague. Si l’élection fédérale sert d’occasion mobilisatrice au courant libertarien antivaccin dans lequel grenouille la droite, le mouvement écologique-climatique se contente de mini manifestations des coupables habituels, (Coralie Laplante, Manifestation avant le premier débat des chefs, La Presse, 2/09/21) bien que s’en annoncent d’importantes à l’occasion de la COP-26, après les élections fédérales (Roger Rashi, COP 26 : Le Retour cet automne des grandes mobilisations climatiques, Presse-toi-à-gauche, 31/08/21).
Toutefois, l’importance de la thématique climatique dans la campagne électorale fédérale n’est pas passée inaperçue dans le comté d’Hochelaga. Avec la mise en chantier du viaduc du Port de Montréal au-dessus de le rue Notre-Dame et celle de la plateforme de transbordement rail-camion, la plus importante en Amérique du Nord, par l’entreprise Ray-Mont s’aiguise la contradiction entre le bloc affairiste Port de Montréal / gouvernements fédéral-provincial-municipal / Canadien National / Ray-Mont versus le comité citoyen Mobilisation 6600 Parc-Nature Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (Mob6600) pour un parc nature (Marc Bonhomme,
La logistique contre la nature et la vie sociale d’Hochelaga-Maisonneuve -- manifestation des 500 contre « leurs profits qui nous polluent la vie », Presse-toi-à-gauche, 26/05/21). Ce dernier vient de faire signer une pétition de 6 000 à 7 000 personnes dans la torpeur de l’été caniculaire et prépare une manifestation le 18 septembre à quelques jours des élections fédérales et à la veille du déclenchement officiel de celles montréalaises.   

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Mobilisation et élections vis-à-vis le parc nature d’Hochelaga-Maisonneuve


En marge du débat sur la plateforme électorale de Québec solidaire
Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une Greta Thunberg pour une mobilisation générale et permanente qui va jusqu’à la rupture avec le capitalisme

Soyez_réalistes,_demandez_l'impossible


Le dernier rapport du GIEC-ONU, un « code rouge pour l’humanité » de dire le secrétaire-général de l’ONU sans que pourtant les gouvernements de ce monde ne reprennent la balle au bond, révèle que « le budget carbone qui nous donne les meilleures chances de rester en dessous de 1,5°C s'épuise en moins de 5 ans et demi à notre taux d'émission actuel. Peut-être que quelqu'un devrait demander aux personnes au pouvoir comment ils prévoient de « résoudre » cela ? » de réagir Greta Thunberg dans son tweet du 9 août en se basant sur le tableau suivant du rapport qu’elle reproduit :


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Pour sauver la civilisation sinon l’humanité, il faut l’audace, encore l’audace, toujours l’audace d’une mobilisation générale