La grande illusion de la rentabilité des énergies renouvelables
Une stratégie de baisse des GES ne sortira pas du processus des COP

Anthopocène


Un militant écosocialiste bien connu de Grande-Bretagne, Alan Thornett, vient de publier une lettre d’opinion dans la revue
Climate and Capitalism intitulé « Les critiques de la gauche dénoncent la COP28, mais n'offrent pas d'alternative » qui affirme d’entrée de jeu : « Bien qu'elle se soit tenue à Dubaï, dans les Émirats arabes unis (EAU), sixième producteur de pétrole au monde, et qu'elle ait été présidée par un haut responsable du secteur pétrolier dont le lobby des combustibles fossiles est le plus important jamais vu lors d'une conférence COP, la COP28 a été un événement étonnamment productif. » Puis d’étaler toute une série de décisions et de déclarations de cette COP et de précédentes qui annonceraient le déclin des hydrocarbures et leur remplacement par les énergies renouvelables. Ce diagnostic étonnant rejoint celui du représentant démissionnaire des ÉU aux COP, John Kerry, qui croit que « [la COP28 de] Dubaï était passionnante et vraiment différente. À Paris, nous avons dû nous résoudre à ce que chaque pays rédige sa propre contribution déterminée au niveau national - un engagement à ne faire que ce qu'il voulait faire. Certains ont fait quelque chose. D'autres non. Mais à Dubaï, nous avons réussi, aux petites heures de la nuit, à faire en sorte que les gens signent la transition vers l'abandon des combustibles fossiles. »


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La grande illusion de la percée des énergies renouvelables

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Après la Grèce, l'Angleterre, l'Espagne, les ÉU, voilà le Portugal
Le rapprochement entre anciens et nouveaux réformismes

Bloc de gauche

Dans un essai précédent, j'avais questionné l'emprise délétère, sur la gauche radicale, du suffrage universel, récupéré par la démocratie bourgeoise, elle-même revivifiée par la contre-révolution stalinienne. Cette démocratie, dévoyée par la caste bureaucratique, use et abuse de la concurrence pour la survie envenimée par le néolibéralisme guerrier, de l'aliénation monétaire à laquelle plus rien n'échappe et de l'opinion publique médiatique. Dans ce cadre, j'avais tenté de comprendre ce que pourrait être un front uni contemporain animé par des partis anticapitalistes aux contours flous réinterprétant la tactique du parti de la rue et des urnes. J'avais appliqué cette tentative de cadre théorique au cas catalan-espagnol et à ceux Corbyn et Sanders sans oublier mon port d'attache, le Québec. Depuis ce temps a surgi le débat portugais dans le nouveau contexte des attentats de Paris.


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