La folle invitation du Québec et Canada au Sommet de l’ambition climatique
Deux modèles de croissance de GES vers un sommet mondial par habitant


Moins de biens, Plus de liens


Parce que le Québec et le Canada seraient exemplaires mais non les ÉU et la Chine, leurs premiers ministres ont été invités au Sommet de l’ambition climatique ayant eu lieu à New York le 20 septembre, par le secrétaire général des Nations unies. Si le Québec émet par habitant moins de GES que les autres provinces canadiennes, le mérite en revient à la mobilisation nationale du peuple québécois des années 1960-70 qui a imposé l’hydro-électrification tous azimuts… sur le dos des peuples cri, innu et anichinabé et en bouleversant l’écologie de grandes rivières. C’est aussi le peuple québécois contemporain qui a gagné l’inacceptabilité sociale de l’exploration pétrolière et gazière… et l’échec de cette exploration, ce qui a valu au Premier ministre les louanges de Al Gore et cette invitation au Sommet de New York. Pour le reste, on repassera. 


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La folle invitation du Québec et Canada au Sommet de l’ambition climatique


La coalition « Sortons le gaz » crée une ouverture aux syndicats locaux
Organiser une campagne pour sortir le gaz naturel des lieux de travail

Le Gaz naturellement risqué - Accueil


La dernière assemblée générale des Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique (TJC) tout en admettant les limites de pouvoir faire adopter une clause climatique dans la prochaine convention collective du secteur public, ce qui serait une première, a été riche en termes d’examen de possibilités de campagnes climatiques dans les lieux de travail. Elle a aussi concrétiser son organisation en termes de financement et de recrutement, en autre par des réunions sectorielles telles pour la santé. Côté Front commun, comme certains syndicats locaux ont proposé des clauses climatiques la militance TJC fera pression pour « s’assurer que [c]es enjeux environnementaux se retrouvent dans la convention collective et qu’ils ne soient pas utilisés comme monnaie d’échange. » tout en suscitant des adhésions de syndicats locaux au groupe.

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La revendication clef du Front commun : l’indexation salariale
Le fer de lance anti-inflationniste de tout le peuple-travailleur

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La revendication clef du Front commun est grosso modo une indexation des salaires au coût de la vie plus un rattrapage de 2 à 4% l’an sur trois ans. L’offre salariale gouvernementale est de 9 % sur 5 ans alors que l’inflation a été de 6,7 % uniquement pour l’année 2022. Les négociateurs patronaux refusent de bouger. Le Premier ministre va jusqu’à prétendre que l’offre gouvernementale équivaut au taux d’inflation prévu pour les cinq prochaines années. Tout un devin le Premier ministre de prévoir un taux d’inflation d’à peine plus de 2% l’an sur les cinq prochaines années sans compter que l’offre gouvernemental ne compense pas l’inflation québécoise de plus de 11% sur les deux dernières années jusqu’en juillet 2023.

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La revendication clef du Front commun l’indexation salariale


L’énergie éolienne imposée aux régions à la mode Hydro-Québec de la CAQ
Un partenariat public-privé pour ouvrir une brèche à Québec Inc.
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Québec Inc


En ce moment, Hydro-Québec pèse sur l’accélérateur pour de nouveaux parcs éoliens, pénurie appréhendée oblige (Marc Bonhomme, Réduire de 50% les véhicules… mais dans le contexte du capitalisme vert, Presse-toi-à-gauche, 29/08/23). « Le défi sera énorme. L’AQPER [Association québécoise de la production d'énergie renouvelable] estime que pour atteindre cet objectif, il faudrait construire environ 200 nouvelles éoliennes chaque année. » (Véronique Duval, Québec veut quadrupler la capacité éolienne de la province d’ici 2040, Radio-Canada, 22/02/23). Pourrait en découler des évaluations environnementales expéditives (Alexandre Shields et Alexis Riopel, Hydro-Québec retient de nouveaux projets d’énergie éolienne, Le Devoir, 15/03/23).

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L’énergie renouvelable à la mode de l’Hydro-Québec de la CAQ



Le chemin de Damas du super-ministre de l’Économie du Québec ?
Réduire de 50% les véhicules… mais dans le contexte du capitalisme vert

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En déclarant qu’il fallait d’ici 2050 réduire de moitié le nombre de véhicules au Québec, le super-ministre de l’Économie a brisé le tabou du droit au sacro-saint char, noyau dur de l’extractivisme tant pétrolier que tout-électrique dit capitalisme vert. Sans compter que son corollaire en est l’étalement urbain anti-agriculture et anti-nature des banlieues tentaculaires de maisons unifamiliales et en rangées. Combinés, ces deux larrons, par l’endettement des ménages, s’avèrent la poigne de fer du capital financier à la gorge du peuple-travailleur pour le faire marcher droit dans les sentiers épineux du capitalisme. Bien sûr, le ministre a déclaré qu’il n’y aura aucune obligation légale de se départir de son véhicule. Il sait très bien que l’austérité néolibérale y verra. Ce sera le cas pour la majoritaire gent urbaine servi par un transport en commun en voie de privatisation donc cher et sporadique, sauf le 10% le plus riche, le 1% avec leurs voyages d’affaires en avion et encore plus le 0.1% avec leurs jets privés. Ceux et celles des régions éloignées compenseront le meilleur marché de leur habitation, non grevée par la rente foncière, par l’obligation économique de se pourvoir d’un véhicule dont le bon marché est douteux
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